Incidents : 2 versions s'affrontent

Pros | Publié le par Thomas | 0 commentaire
Après le fabuleux mensonge du journal L'Union sur les incidents à la sortie du match Stade de Reims - Saint-Etienne (voir La France à peur), le quotidien est revenu aujourd'hui sur l'affaire en donnant parole aux supporters : « Il n'y a pas eu de débordement pendant la rencontre, mais c'est bien à la fin du match que cela a dérapé », confirme Geoffroy qui dénonce une « violence gratuite » « Je ne suis pas un hooligan, même pas un ultra mais la façon dont les CRS nous ont traité mon petit frère de 10 ans et moi même est tout simplement honteuse », estime pour sa part Etienne. Problème, le responsable de l'état-major, le commandant Roger Camps, affirme contre vents et marées : « [Mes] fonctionnaires se sont littéralement faits charger à plusieurs reprises par des supporters qui refusaient de monter dans les bus » Des propos clairement remis en cause par de nombreux supporters et même par le chauffeur du bus, qui n'a rien d'un supporter : « J'étais dans le bus, portes ouvertes. On a reçu une première bombe lacrymogène. Quand cela se produit, nous avons des consignes. On doit fermer les portes des bus. A ce moment-là, tous les supporters étaient déjà montés. J'ai fermé les portes. On m'a dit de rouvrir, ce que j'ai fait et les forces de l'ordre ont balancé du gaz lacrymogène dans le bus. Je suis sorti en me signalant comme le chauffeur. Je n'y voyais rien. Le premier cordon de CRS m'a laissé passer, mais le second cordon m'a ordonné de remonter dans le bus. J'ai fait demi-tour et j'ai pris un coup de matraque dans le dos. Je suis tombé par terre. » On continue dans les incidents ... un tir de flashball viendra casser le pare-brise du bus lorsque celui ci quittera le parking. Le premier conducteur du bus, incapable de reprendre le volant, laissera sa place au second chauffeur pour le trajet retour. Il passera même par crainte une radio arrivé à Saint-Etienne. Finalement, rien de cassé mais le chauffeur a eu un arrêt de travail de trois jours et a porté plainte. Cela fait quand même beaucoup de paroles contre les "Forces de l'ordre" mais le résultat des courses est toujours le même, ce sont les supporters qui payent : Les heurts ont abouti à cinq interpellations. Un supporter Stéphanois a été condamné à un an de prison ferme, ainsi qu'à une interdiction de stade pendant cinq ans. Trois autres supporters Stéphanois, interpellés le même jour, ont été renvoyés devant le TGI de Saint-Etienne à des dates ultérieures. Un autre devra répondre de ces mêmes débordements devant le TGI de Roanne.
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