Mercato : L'ASSE ne veut plus de mercenaires

Mercato | Publié le par Tibo | 60 commentaires

L'AS Saint-Étienne a connu un mercato agité, avec de nombreuses arrivées mais également de nombreux départs. Un ménage nécessaire afin de se séparer des pommes pourries. 


Dans les colonnes du Progrès, Samuel Rustem, le directeur général adjoint délégué aux activités sportives explique le fonctionnement du club sur ce mercato estival.


"La première phase, c’est Loïc Perrin (directeur sportif) qui fixe avec le coach le choix des profils. 100 % des recrues ont été validées par les deux responsables du sportif. La difficulté, c'est qu’on avait 90 jours. C’était un contre-la-montre. On n’avait pas le temps de lever la tête."


C'est après cette première phase que Samuel Rustem entre en jeu avec pour objectif de déterminer si le joueur répond aux attentes du club sur le plan humain : "Je vérifie différentes choses, on se renseigne. Le curseur est poussé au maximum. Est-ce que le joueur a rencontré des problèmes de moralité ? A-t-il fait l’objet d’un scandale ? On regarde si le joueur est structuré familialement, s’il peut vriller, ce qui représente bien sûr un risque."

Il prend l'exemple de la dernière recrue offensive des Verts, Ibrahima Wadji que le club a rencontré à Budapest : "Si je me suis rendu à Budapest avec Loïc (Perrin) lors du match de Qarabag contre Ferencvaros, ce n’est pas pour savoir si Wadji était droitier ou gaucher. Je voulais le rencontrer pour voir s’il tenait la route… Je n’ai pas la prétention de pouvoir juger quelqu’un. Je suis juste là par rapport à l’humain. Au fil du temps, on a pu acquérir pas mal de notions de management. Même si on n’est jamais à l’abri de rien, on est capable de déterminer si la personne rentre ou pas dans les critères que l’on a définis au niveau du projet de l’ASSE."


La dernière étape est financière, trouver un accord avec le joueur et son club. C'est le travail de Jean-François Soucasse. Pour le club du Forez, l'accent a été mis sur l'état d'esprit et la motivation, afin qu'un joueur ne vienne pas pour de mauvaises raisons au club : "On a assez souffert de la venue de joueurs qui n’étaient pas sûrs d’être au bon endroit. On a vu ce que ça a donné. Là, il fallait vraiment qu’on sente que ce n’était pas des mercenaires, qu’ils étaient là pour le projet sportif, que ce n’était pas juste un projet financier."


L'avenir dira si les dirigeants stéphanois ne se sont pas trompés. Si vous souhaitez en savoir plus sur le fonctionnement du recrutement à l'ASSE, retrouvez notre article "Une cellule de recrutement en construction à l'ASSE".

keyboard_arrow_down Commentaires (60) keyboard_arrow_down