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Le but c'est de finir le + haut possible. Pas de se posé la question si on aura de l argent pour monté une équipe ou pas.. si on te dit :" y a moyen qu'on finisse sur le podium!!!" Tu vas répondre :" ha ben non je préfère finir 10 ème,une place sans intérêt mais plus conforme à nos finances!!!"

C est pas grave s il part, il y a zoubir qui n est plus en odeur de sainteté a lens..et qui a une excellente mentalité de surcroît!!!😊

steph83 - lun. 19 mars à 15h26 sur Flash : Les buts en vidéo

Moi aussi je suis la pour les verts. Mais c était juste un aparté , j ai pas créé un topic sur eux non plus

steph83 - dim. 18 mars à 21h37 sur Flash : Les buts en vidéo

Dans le canal football club 

steph83 - dim. 18 mars à 20h41 sur Flash : Les buts en vidéo

L interview de depay va plaire aux quenelles!!! Quelle arrogance le mec!!! Au moins pas de langue de bois!!

steph83 - dim. 18 mars à 20h35 sur Flash : Les buts en vidéo

Ha mais je te comprend!! Si un jour j habite à Lyon ou autour et que je ne fréquente que des supporters de Lyon, je changerai sûrement d avis... Mais pas la!! Le marseillais a une bouche encore plus grande que la sardine qui a bouché leur port et retourne sa veste aussi vite que j éjacule !!! 

steph83 - dim. 18 mars à 20h22 sur Flash : Les buts en vidéo

Un nul m irait bien aussi!! Je les entend trop les sardines j en peux plus.. même une victoire des quenelles me gênerait pas 

steph83 - dim. 18 mars à 18h37 sur #ASSEEAG : La compo des Verts

Yes Rémy !!!

steph83 - dim. 18 mars à 18h16 sur #ASSEEAG : La compo des Verts

Je viens d arrivé à Marseille de mon Jura !!! J ai raté quoi ?? La ça repart doucement, légère domination guingampaise mais match très haché

Merci encore lecoeurvert je l ai trouvée sur you tube donc mon petit cerveau d ultra sait comment faire avec ce site!!!😉

C est un hs encore!! Mais je le rejoins tout à fait même si je ne l aime pas forcément. Je ne sais pas si il y a l intervention d un supporter de Lille dans cette même émission qui parle que les ultras ont voulu parlé aux joueurs( de nombreuses semaines avant les incidents) mais que ceux ci ont refusé et qu'une fois montés dans le bus, ceux ci se sont ouvertement foutus de leur gueule et certains leur ont fais des doigts d honneur !!!

Merci. Mais en fait ça colle le texte mais c tout.. et c pas une vidéo you tube par exemple mais une de l after foot de rmc

Merci. Mais en fait ça colle le texte mais c tout.. et c pas une vidéo you tube par exemple mais une de l after foot de rmc

Hs: quelqu'un sait comment partagé un lien d une vidéo sur evect en commentaire?? Merci de vos réponses

Après Marseille est bien aidé par la capacité de son stade.. presque 30000 de + que chez nous. Mais ça veut rien dire.c est surtout les mecs des latérales qui font la différence par rapport a nous( notamment sur les gros matchs). Les mecs hurlent,se lèvent, sifflent au moindre petit truc ce qui rend l ambiance électrique, explosive, nerveuse. Sainté quand ça s enflamme, c est que les kops et basta. Quand la pression est mise sur l adversaire, c est les kops. Mais après Marseille a un public beaucoup + jeune, avec le sang assez chaud ce qui fait l énorme différence!! Pour ceux qui peuvent,  regardez le match contre Lyon demain,et regardez bien les latérales, la différence par rapport au notre.. chaque personne met son petit grain de sel pour que l ambiance soit au rendez vous

Quand le velodrome est en feu, c est eux c est sur.. mais je pense qu' ils sont moins constants!!! Et 28000 personnes à l entraînement de galatasaray avant le derby contre fenerbache, on en parle??!!

Figure toi que moi non plus!!!! 

Ben.forcément tous les ultras boivent, on le sait tous !!! Alors t'imagines les lillois!!! Ultras, ch'tis.. le comble du chômeur et de l alcoolisme !!!!😁

Mdr. Ça c est sur!!! Mais un bon mal de crâne!!!😂 

Comme on dit dans l armée, on a droit à 10% de pertes!! Bon l a en l'occurrence c est 25%!! Dommage on avait presque fait un 4/4!! Trop fragile notre paul georges !!!

P... si c est pris en charge par la sécu, on sait d ou vient le trou alors!!!!! 

steph83 - mer. 14 mars à 20h01 sur Le XV dans le Chaudron

Okkk.le rugby?! Ce sport ou les joueurs(qui doivent montré l exemple en premier) se mettent sur la gueule a longueur de match?!Et ou tout le stade est surexcité en voyant cette même baston car ils n attendaient que ça. Et après viennent te dire:" au rugby , nous on a pas de pseudo supporters qui se mettent dessus, nous on est respectueux, nous on se serre la main à la fin du match" mdrrrrr.les comiques. Besoin de se comparé au foot pour existé 

Ben jusement  je trouve qu il a innové sur le coup.. mais pour le même résultat au final 😆

steph83 - mer. 14 mars à 16h12 sur Le XV dans le Chaudron

Casa tu parles du rugby ?? 

steph83 - mer. 14 mars à 15h56 sur Le XV dans le Chaudron

T as vu ça!! Qui fait mieux??😉 non mais j aime bien leur façon de traité les articles. Ça change du journaleux de base qui balancent ses infos pour le sensationnel mais sans en vérifié l exactitude ni en creusant pour en savoir le pourquoi du comment. Regarde a lens après le match contre bourg.petite embrouille entre des supporters et 3 joueurs a qui sont reprochés leur manque d investissement.un élu des hauts de France et la et filme la scène. Les joueurs lui tombent dessus et l agresse physiquement.bizarre personne n en parle. Bien sûr, il faut protégé ces joueurs racailles qui, a 20 ans, gagnent 100 fois + que ceux qui les supportent!!!!!!! Ce qu'on ne dit pas, ce sont les insultes envers les supporters, leur manque d investissement mis à part sur la piste de danse les soirs de défaite...etc

steph83 - mer. 14 mars à 12h27 sur Le XV dans le Chaudron

GREEN ANGELS, LES VERTS DU DÉCORSupps Par Terre – Les ultras de Geoffroy-Guichard sont en première ligne des combats des supporters. Rencontre avec des GA92 qui bouillonnent dans le kop Sud du Chaudron. Christophe-Cécil Garnier et Frédéric Scarbonchi 2018-02-16 Inspirés par les "collectionneurs de stades" anglais, les deux auteurs de Supps Par Terre ont lancé un tour de France des vingt stades de Ligue 1 pour aller à la rencontre des supporters et vivre le supportérisme de l'intérieur. Au fil de cette saison, ils publient une partie de leurs reportages les Cahiers du football. Après Nice, Paris, Guingamp, Nantes, Caen, Lyon, Troyes et Monaco, leurs voyages les mènent à Saint-Étienne. * * * Le son du mégaphone sature déjà dans les enceintes postées sur les côtés de la tribune Sud de Geoffroy-Guichard. Le match entre les Verts et l’OM s’apprête à commencer, mais les supporters continuent d’affluer, la faute à une ouverture tardive des entrées. Au centre, la tête du chef indien Cochise sur un étendard signifie que les Green Angels sont bel et bien là. "Cochise, ça représente l’insoumission. Les anciens de chez nous ont décidé ça", décrypte Yannis, un des relais des Green, après le match dans un bar du centre de Saint-Étienne, où du rock et de la pop servent de fond sonore. À ses côtés, Lucas et Tom. "Ils aimaient ce symbole du seul contre tous, cet appel à la résistance", lance le premier. "Au début, c’était une bande de potes de lycée qui a fondé le groupe, reprend Yannis, la voix cassée d’avoir trop crié. L’association a été créée le 13 février 1992". L’anniversaire est alors dans quelques jours, on anticipe déjà la "cuite en semaine".    « On veut toucher aux thèmes de nos tifos »Les équipes entrent sur la pelouse. Les animations des Green s’enchaînent, composées de trois bâches successives et d’une allégorie au monde de la Formule 1. "Le tifo n’est pas vraiment esthétique, c’était surtout un message à faire passer", lâche Tom, content du résultat mais, perfectionniste, déçu de ce vert un peu trop foncé. L’esthétisme, la petite bande s’y était risqué, lors de ASSE-OL. Un message, des références cinématographiques, pour finalement seulement deux mots retenus: la haine. Et en conséquence, une polémique. Lucas réplique: "Je ne comprends pas que ça puisse choquer des gens. Une tribune on peut la mettre au même niveau de la une d’un journal, comme Charlie Hebdo. Pourquoi on pourrait le faire dans un journal et pas chez nous?" Pour Tom, cette polémique n’est que la preuve d’une répression toujours plus forte: "Avant, on nous emmerdait sur la taille de nos drapeaux. Maintenant, on veut toucher aux thèmes de nos tifos". Avec cet amour de l’anim’ bien faite, ils se sentent proches des Lorientais, également frappés par une forme de répression. "Ce qui se passe pour les Lorientais, c’est couper une des activités principales d’un groupe. Je suis maire d’une ville aussi pourrie que Lorient, je suis fier d’avoir vingt ou trente gamins qui représentent ma ville d’une des meilleures manières. À l’image de notre tifo La Haine, les Lorientais avaient été emmerdés sur un tifo avec NTM qui se finissait par 'Nique le Stade Brestois'", raconte Tom. Avant de lâcher, en se marrant: "Pourtant, on reconnaissait bien Joey Starr".     « La photo dans le dossier n’était même pas la mienne »Malgré le feu vert de l’animation, ce n’est pas l’ASSE qui commence à cent à l’heure, mais bien l’OM et Thauvin, auteur du premier but, qui vient narguer la tribune Sud. Un des supporters descend alors jusque sur le terrain, mais sans aller plus loin, calmé entre autres par le directeur de la sécurité, qui a passé l’intégralité de la rencontre au pied de la tribune. Cette scène peut rappeler la célébration de Nabil Fekir lors du derby. Tom et Lucas étaient interdits de stade, la faute à une intrusion lors du huis-clos contre Rennes. Mais ils l’assurent: si la situation n’a pas dégénéré en Sud, c’est parce qu’ils étaient partis.   À ce propos, les interdictions liées au match à Rennes ont été contestées par le groupe. Mais même en obtenant gain de cause, ils savent que ça ne changera pas grand-chose. Tom: "C’est pour les emmerder, et aussi pour montrer que leurs interdictions sont illégales". Lucas insiste: "Et pour les faire chier. Quand tu reçois le courrier, tu sais que tu vas manger, mais faire appel, ça leur fait perdre du temps. Et juste pour le principe, je le fais. Après, gain de cause ou pas…" Sauf que ce cas est particulier, "intéressant juridiquement", dit même Tom. Pénalement, le groupe n’a rien commis, puisqu’il n’a simplement pas respecté une interdiction de la Ligue de football professionnel, sans rien dégrader, sans créer de débordements. De plus, il n’y a même pas eu de face-à-face avec les forces de l’ordre. "C’était le premier tour des élections présidentielles. Les flics étaient positionnés près des bureaux de vote. Le temps qu’ils arrivent, on était déjà partis." Alors, la répression recourt au système D. Dans le dossier de Tom, une photo prouverait sa présence… Sauf que ce n’est pas lui sur le cliché. Réponse: un policier l’aurait reconnu. "Le problème, c’est qu’il a aussi reconnu un mec qu’on n’a plus vu en tribune depuis plus de quatre ans", rigole jaune Lucas.    « Le dialogue n’est qu’à sens unique »À 0-1, les chants lancés par les capos des Green reprennent, mais le reste de la tribune est timide. Depuis 2013, à une époque où "les sanctions de la Ligue se radicalisent", l’association est dissoute, mais le groupe perdure. "On se débrouille", nous dit-on sobrement. "On a un fonctionnement démocratique avec dix personnes qui tournent, prennent les grandes décisions et assument le quotidien du groupe: les tifos, le matos et les déplacements, détaille Tom devant son café, le lendemain de la rencontre. Il n’y a pas de hiérarchie, de président, de vice-président ou un seul capo. Il y a juste un moteur." Le choix de la dissolution a été "compliqué à faire", mais représentait un message aux autorités. "C’était un moyen de leur dire: 'Le dialogue n'est qu'à sens unique. Quand il y a des problèmes vous tapez sur le bureau, mais pour faire avancer le débat vous ne tenez pas compte de ce que l'on dit. On est les Green Angels, on le sera toujours, on existera toujours. Et votre bout de papier qui vous permet de nous faire porter des responsabilités qu'on n'a pas forcément, on le déchire'", poursuit celui qui arbore une casquette et un sweat vert foncé. À sa droite, Lucas embraye: "Ça évite d’être convoqué tous les lundi chez les flics pour justifier tout". Tom reprend la parole: "Ça en devenait risible. On est dans une tribune de 9.000 personnes. Tu as quelques fumigènes, t’es directement convoqué le lundi. OK, tu es responsable du groupe mais pas des 9.000 personnes. Tu ne peux pas les contrôler". Pourtant, la suite des événements n’a pas été aisée. "C’était la merde", résume Lucas. Tom est plus précis: "Pendant un an et demi après la dissolution, il y a eu pas mal d’événements qui ont fait que c’était compliqué d’animer la tribune. L’autodissolution n’était pas le point de départ, mais juste un moment qui a fait que la situation s’est aggravée. On n’avait pas pu mettre notre bâche au Stade de France pour la finale de Coupe de la Ligue. Après, on s’est fait fermer notre tribune par notre propre club. S’en sont suivis les incidents de Nice (des violences à l’Allianz Riviera entre supporters des deux clubs, ndlr), où on a pris pas mal d’IAS et d’IDS."  Banderole chez les Magic Fans, de l'autre côté du stade.  « C’est une chance d’avoir deux kops dans le stade »"À force de persévérance et en montrant à notre club qu’on était toujours là, que ce soit en Azerbaïdjan, à Lorient, en Ukraine ou n’importe où, il fallait qu’il compose avec nous quoi qu’il en soit, on est revenu à une situation à peu près normale avec un dialogue en bonne intelligence". Cependant, Lucas n’oublie pas que pendant une année et demie, "le club nous a clairement mis des bâtons dans les roues. Eux et la préfecture ont fait en sorte qu’on passe pour des parias à Saint-Étienne".  Les 9.000 personnes (et tout le reste du stade) exultent, Kevin Monnet-Paquet vient d’égaliser. Pourtant, dans le kop Sud, la première période reste poussive niveau ambiance, et le but de Sanson dix minutes plus tard n’arrange rien. À quelques mètres du cœur de la tribune où des chants tentent de partir, des supporters préfèrent filmer et se filmer tout le match sur Snapchat en criant des insultes aux Marseillais. En face, la tribune Nord et le groupe des Magic Fans semblent agir comme un seul homme. Leurs chants dépassent ceux qui émanent de la Sud. Un bruit impressionnant qui contraste avec les dix premières minutes, durant laquelle les Magic avaient décidé de faire grève, en soutien aux Bordelais. "La Nord, c’est la tribune historique de Geoffroy-Guichard", rappelle Tom. D’ailleurs, dans un temps pré-Coupe du monde en France, les Green Angels sont aussi en Nord. La tribune Jean Snella, au Sud, est le parcage visiteur. Les travaux de rénovation provoquent un déménagement temporaire. À la fin, si les MF rentrent "chez eux", les GA92 s’installent en face. "C’est une chance, en France, d’avoir deux kops dans le stade", résument-ils en chœur.    « Les interdictions de déplacements ne touchent pas que les ultras »S’il y avait 2.200 "cartés" auparavant au sein des Green Angels, ce nombre n’était pas représentatif. Les supporters stéphanois qui prenaient leur abonnement via le groupe recevaient automatiquement leur carte de membre. Le choix de l’autodissolution avait aussi comme but de "resserrer" le mouvement. "On souhaitait aussi ne plus avoir les abonnements pour préserver une indépendance totale vis-à-vis du club, car c’était un peu une indépendance déguisée, continue Tom. Le club n’avait plus aucun moyen de pression. Maintenant chacun va chercher son abonnement et c’est bien comme ça." Ils sont maintenant 70 actifs et 200 personnes qui s’en revendiquent. La première période s’achève et la neige continue de tomber sur Geoffroy-Guichard. Devant leur café puis une bière, les trois membres des Green Angels ont trouvé l’ambiance dans leur tribune "particulièrement merdique". "Déjà, c’est un vendredi, tu n’as pas de parcage marseillais et il y a un gros doute sur le sportif de notre côté." L’absence d’une rivalité avec les Phocéens revient dans la conversation, et une banderole "Marseillais présents", en signe de solidarité, a été affichée sur le parcage. "Malgré la rivalité, les Marseillais avaient toujours pu venir chez nous. Ça se ressent sur l’ambiance générale, il n’y a pas l’électricité d’un match où le parcage en face à 2.000 gars qui ne vont rien lâcher", estime Tom. C’est d’ailleurs, pour eux, le véritable combat à mener, plus que celui des fumigènes. "Les interdictions de déplacements ne touchent pas que les ultras. Le problème n’est pas pris au sérieux. Quand tu as une interdiction de déplacement à Reims où ailleurs, tu pénalises des gamins supporters des Verts mais qui n’ont jamais vu l’ASSE. Il faut arriver à prendre des vraies positions là-dessus et pas juste des communiqués qui déplorent ces sanctions juste pour nous faire plaisir", regrette Tom, déplorant la frilosité des clubs.  « S’ils ne sanctionnent pas les fumigènes, ils vont sanctionner quoi ? »À l’entrée des joueurs en seconde période, le Chaudron s’embrase. Au sens propre. Du Nord au Sud, des dizaines et des dizaines de fumigènes sont craqués. Des messages de soutien aux Bordelais, aux Lorientais mais aussi des invectives aux préfectures et à la Ligue fusent. "L’opinion publique est en train de changer, avance Tom. En 2010, dans la presse, on parlait de fumigènes comme du hooliganisme. Aujourd'hui, il y a des mecs qui se demandent vraiment pourquoi c'est interdit. Et sur le sujet des tribunes debout pareil. Ça a évolué." Les incidents liés aux fumigènes sont rares, sauf si on les confond avec les pétards et les bombes agricoles. "Mais le problème, c'est que la Ligue, s'ils ne sanctionnent pas les fumigènes, ils vont sanctionner quoi? La violence dans les stades a diminué aux trois quarts depuis les années 90. Sans ça, comment ils auraient une existence légitime, ces gens-là?", questionne Tom. "Puis c’est un sacré pactole, et en plus assez opaque, on ne sait pas vraiment où va cet argent", reprend Lucas. Selon le quotidien L’Équipe, ces amendes permettent de financer les actions de la Commission sociale et d'entraide, qui vient en aide aux joueurs en difficulté ou à des associations.  Au contraire de ce qui a pu se faire à Lyon, le craquage ne s’est pas décidé sous la coupe bienveillante du club. Pourtant, des discussions ont eu lieu, fut un temps, sur le sujet: "On leur a dit que tant qu'on existera, il y aura des fumigènes, résume Lucas. Notre position est claire. Eux n’arrivent pas à fermer les yeux car ils voient qu’ensuite les tribunes sont fermées et qu'ils ont lâché des milliers d'euros à la fin de la saison. J’arrive à le concevoir même s'ils pourraient très bien se positionner."    « Il faudra toujours faire avec nous »Si les fumigènes ont été craqués des deux côtés sans concertation, Magic et Green vont échanger quelques chants en seconde période. En première, le kop Sud avait bien tenté de lancer un chant à réponse. En vain. Et quand les Magic ont décidé de faire la même chose, ils ont été ignorés par les sudistes, déçus du mutisme de leurs voisins lors de leur première tentative. Malgré cela, les groupes ont des échanges cordiaux. Et à peu près la même vision. La banderole "Direction démission", dévoilée par les MF91 en seconde période? "On est d’accord, sans faire de banderole", répond le groupe. "Dans le fonctionnement de ce club, on sait des choses qui nous paraissent moyenâgeuses", enchaîne Lucas, qui ne souhaite pas en dire plus. "Le but ce n’est pas de faire le buzz ou de couler le club", reprend Tom, qui préférerait que le ménage soit fait en interne en évitant le déballage médiatique. L’ambiance monte d’un cran lorsque Beric égalise de la poitrine. Les relais poussent. Parfois, les spectateurs semblent plus attentifs au match qu’au lancement des chants. "Comme ça fait un moment qu’on ne savait plus jouer au foot, et que maintenant ça va mieux, ça donne une excuse aux gens", sourit Yannis. "Après, on n’est pas satisfaits de notre prestation en tribune mais il y a des jours avec et des jours sans, c’est comme ça", résume Tom. Et qu’importe les résultats ou les décibels, les Stéphanois seront bien là tous les week-end. Avec un message: "Il faut comprendre qu’il faudra toujours faire avec nous". Tant mieux. 

steph83 - mer. 14 mars à 11h18 sur Le XV dans le Chaudron

INACCEPTABLE, MAIS…Au lieu de susciter des postures stériles et mal informées, l'envahissement du terrain du Stade Pierre-Mauroy devrait plutôt être l'occasion de s'interroger sur les raisons de cette colère et sur ce qu'elle dit de la situation des supporters. Pierre Barthélemy 2018-03-13 « Le mépris des hommes est souvent la marque d'un cœur vulgaire et s'accompagne alors de la satisfaction de soi. Il n'est légitime au contraire que lorsqu'il se soutient du mépris de soi. » (Albert Camus, préface de Maximes et anecdotes de Chamfort). Samedi soir, à l’issue de la rencontre entre les clubs de Lille et de Montpellier, des supporters ont envahi la pelouse de manière soudaine et impromptue. Une poignée d’entre eux auraient menacé l’intégrité physique des joueurs.    Au-delà des condamnationsCe mouvement, motivé par une grande inquiétude pour l’avenir du LOSC et par une incompréhension devant le projet économique et sportif du club, est objectivement inacceptable. Les menaces à l’endroit des joueurs le sont encore davantage. Quoi qu’on en dise, il n’existe aucune excuse à ces comportements. C’est désormais aux pouvoirs publics et à la justice d’instruire ces faits avec objectivité et de prendre les mesures qui s’imposent. Et non aux justiciers de plateaux télé, aux éditorialistes de matinales ou aux adeptes de la communication précipitée. Ce n’est ni minimiser, ni banaliser ces incidents que de le dire aussi succinctement. Bien au contraire. Pour autant, il serait hypocrite et contreproductif de s’arrêter là. Ce débordement s’explique. Condamner objectivement l’inacceptable n’a jamais exonéré de contextualiser et d’apprécier les faits avec hauteur. Tant que l’on ne cherchera pas à les comprendre, on ne saura ni prévenir, ni guérir ces maux. Car il ne s’agit pas d’une bataille rangée entre supporters sur fond de rivalité. Il ne s’agit pas de hooliganisme au sens premier du terme. Cet incident trouve ses racines dans les dérives structurelle du football moderne.  Un club n'est pas un pari financierÀ cet égard, le LOSC en est la caricature. il est presque surprenant que les supporters aient fait preuve d'une telle patience avant de commencer à s’exprimer. Leur club n’est aujourd’hui, aux yeux de ses propriétaires, qu’un véhicule d’investissement, tel un énième portefeuille financier. Il est un pari financier comme un autre pour des fonds vautours à la recherche de profits maximaux à très court terme. Les investissements réalisés depuis son rachat sont la seule résultante d’emprunts à taux prohibitifs, confinant à l’usure. Le moindre décrochage par rapport au business plan (succès sportif pour récupérer des droits TV élevés en L1 et en Europa League, valorisation de jeunes joueurs revendus rapidement avec une forte plus-value) communiqué aux investisseurs et prêteurs est susceptible d’entraîner la faillite et donc la disparition du club. Or un club de football n’a jamais été et ne pourra jamais être seulement un hochet pour divertir un mécène, une vitrine au service de la communication d’un pays ou d’une entreprise, un outil spéculatif… Il doit toujours pouvoir leur survivre. Car un club est inscrit dans le patrimoine local et dans l’histoire de ses supporters. Il se transmet de parents à enfants.  Sentiment d'abandon et d'impuissanceUn investisseur pourra déplacer ses fonds. Un dirigeant n’est que de passage. Un jeune joueur pourra continuer sa carrière ailleurs. Les supporters sont captifs de leur club. La passion et l’ancrage local ne se commandent pas. Ils se subissent, pour le meilleur et pour le pire. La colère des supporters lillois se nourrit de cette inquiétude légitime. De la crainte que leur club subisse le sort de ceux du Mans ou de Portsmouth, qu’il puisse ne jamais ressusciter comme ont su le faire ceux de Strasbourg ou de Grenoble. Il est alors surprenant que les supporters soient laissés un peu seuls dans ce combat. Sans que cela n’excuse ces débordements, leur colère se nourrit aussi de ce sentiment d’abandon et d’impuissance. Que font les collectivités locales avec un élément fort de la culture locale? Que font les instances avec un monument du patrimoine sportif français ? Pourquoi des blogueurs ou d’anciens journalistes comme Dominique Rousseau maîtrisent-ils, souvent, mieux la structure de financement du LOSC que les médias spécialisés? Certains sociologues comme Nicolas Hourcade n’hésitent pas à dresser une analogie avec les conflits sociaux opposant violence économique des uns et violence physique des autres. Ce qui ne nous convainc pas nécessairement, mais qui traduit les racines de cette violence verbale et physique.  Indispensable prise de reculPour ces raisons, nous ne pouvons que regretter les réactions précipitées, condescendantes et manichéennes qui ont inondé les médias ces derniers jours. Madame la ministre des Sports et l’UNFP (syndicat des joueurs) ont même appelé à "rééduquer les supporters". D’autres ont appelé à réinstaller les grilles en bas des tribunes ; celles-là même qui ont causé des dizaines de morts dans les années 80. Heureusement, les dirigeants lillois ont évité l’écueil de la généralisation, précisant à juste titre que les sanctions doivent être individuelles et proportionnées. Heureusement, la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) a rappelé que les grilles ont été retirées pour une bonne raison et que la sécurité commande de pouvoir s’échapper des tribunes vers l’aire de jeu en cas de mouvement de foule ou d’incident. Pour autant, très peu ont cherché à prendre le recul nécessaire sur le fait que de plus en plus des investisseurs sauvages jouent l’avenir de clubs à la roulette russe. Des investisseurs qui achètent un club comme ils pourraient en acheter un autre. Pas par attachement à son histoire, à ses couleurs ou à son public. Mais parce qu’à l’instant t, c’est l’investissement qui paraît le plus valorisable. Il devrait pourtant y avoir "convergence des luttes" avec les syndicats de joueurs et les collectivités locales a minima.  Laisser une place aux supportersCes réactions traduisent à nouveau la difficulté, pour beaucoup, de bien percevoir l’hétérogénéité des tribunes françaises et la place fondamentale des supporters dans le fait social qu’est le football. "Les supporters" n’ont jamais été une entité unique et fongible. On y retrouve la même diversité de profils que dans la société: consommateurs ponctuels, familles, amoureux réservés, amoureux transis, etc. Persister à raisonner en bloc interdira toujours d’adapter les tribunes (comme les tribunes debout), les dispositifs de sécurité ou l’intensité du dialogue social (notamment grâce au référent-supporters) à bon escient. Par ailleurs, il devient irresponsable de nier aux supporters leur qualité de partie prenante. Outre qu’ils sont garants de la continuité des clubs à travers les âges, ils sont un acteur du football comme un autre. Et accessoirement le seul qui finance sans investir, qui dépense sans attendre de revenus. La loi du 10 mai 2016 fait désormais obligation aux clubs de dialoguer avec leurs supporters. Et, bénéfices directs de cette loi, les travaux de l’Instance nationale du supportérisme (INS) se révèlent riches et fructueux. Supporters, Ligues ou DNLH avancent sur de nombreux sujets comme les tribunes debout.  La valeur du publicIl est d'autant plus inquiétant que des tiers, par ignorance et fatuité, discréditent ou nient l’existence de ces avancées. Il est tout aussi regrettable que madame la ministre des Sports ne découvre l’instance nationale du supportérisme que pour s’indigner d’incidents, mais reste sourde à ses travaux, notamment sur le safe standing. Et pour citer Daniel Riolo, les supporters sont aussi un "actif économique". Si des clubs comme Grenoble et Strasbourg sont revenus de l’enfer d’une faillite, c’est grâce au soutien indéfectible de ses irréductibles. Si Lens ou Sochaux sont toujours des grands clubs français attractifs, c’est désormais davantage par leurs tribunes que par leurs palmarès. Si des clubs mal classés continuent de bénéficier de droits de retransmission télévisuels importants, c’est parce que les diffuseurs préfèrent diffuser aux horaires phares l’atmosphère de leurs stades et l’importance de leurs supporters. Le sujet du supportérisme est complexe. Les enjeux du supportérisme sont cruciaux. Ils méritent davantage que les pirouettes médiatiques des uns ou que le mépris des autres.   

Un ultra de Toulon m a dit qu il était allé voir le derby de la ville éternelle.. il avait été beaucoup + impressionné par la curva romanista que la laziale 

Clément lenglet, titulaire en défense centrale a Séville. C est pas lui qu'on a convoité a un moment ??!!