Je ne suis pas un anti Béric primaire. Je respecte et le joueur et l'homme. Lors de son but j'étais devant mon écran, j'ai jubilé comme tout le monde, pour moi, pour les verts et pour lui car je voyais là une juste revanche de l'assassinat dont il fut victime par un soudard d'Aulas.Mais la balle de Boudebouze arrive avec une précision admirable sur Béric délaissé par des lyonnais épuisés. n'importe quel avant-centre se serait placé comme il l'était, cela s'imposait. La tête de Béric aurait pu être décroisée pour battre Lopes sur sa droite, Béric choisit d'assurer un coup de tête puissant droit devant. C'est parfait, c'est comme à l'entraînement.Cela en fait-il un dieu ? Cela fait-il qu'il faille lui attribuer tous les honneurs et oublier le travail de sape de ses coéquipiers qui se sont défoncés pendant 90 minutes ?

 Désolé, Fabio, une panne de secteur m'a privé momentanément, j'espère, de la lumière et je n'ai pas pu discerner votre sourire en coin. Il est vrai que les groupies du beau Slovène après son beau but sont si nombreux que les modérés se cherchent à tâtons dans la nuit opaque.

Je ne suis pas sûr du tout que Gasset ne caresse pas l'idée d'aller à Lyon, d'ailleurs située à un coup d'accélérateur de Montpellier. Ne faites  pas de Gasset une petit Frère des Pauvres.

Vous me faites rire. Rachetez-le ! C'est une excellente affaire. Vous l'aurez pour une bouchée de pain et vous le revendrez à prix d'or, croyez-moi.

J'espère que ce joueur fera un long bail chez nous. S'il faut trouver de l'argent il faut en trouver avec d'autres qui ont atteint depuis longtemps leur plafond et dont la valeur est déjà tombée. Je ne vois pas l'intérêt de payer des salaires astronomiques à des vétérans quand on peut valoriser des jeunes qui ont faim de ballons et sont bourrés d'envie de progresser.

Je préfère lui laisser Gasset et repartir avec Puel. Sans hésiter.

En effet ils ont du pétrole mais pas d'idées.

Disons qu'Aulas n'a qu'à se pencher sur les forums stéphanois et sur les banderoles pour alimenter son flacon à fiel à destination de nos dirigeants.Disons aussi que le supporter stéphanois se réserve le droit d'insulter ses dirigeants, "droit" qu'il ne reconnaît à aucun autre.La compréhension du supporter vert de base requiert de la subtilité ou d'être fâché avec la raison.

Je pense comme Fanlestéphanois que Puel peut marquer son passage de façon vraiment significative si on ne lui savonne pas la planche. Pour moi il peut être le meilleur depuis Herbin car je ne vois pas d'autres entraîneurs avec un pédigree comparable, un bagage technique et tactique aussi affirmé, un sens des distances avec les joueurs et un engagement résolu pour un projet global incluant les jeunes.Au lieu de toujours moquer Roro, ( ce que je fais parfois ), ayons l'honnêteté de saluer son choix et les efforts financiers conséquents qui y sont attachés.

L'erreur est dans l'idolâtrie et la démesure. Mettons chacun a la place qui est la sienne.

Ultra quoi ?

Il a raison et d'ailleurs Lacroix est salarié , oui ou non ?

 Le Révérend peut se montrer irrévérencieux. J'abhorre l'idolâtrie et son brouillage du jugement. La protection excessive et les mises à l'écart sont un des maux de ce club.Vive Puel !

Lubodihno m'a donné envie d'aller voir sur les site de L'Equipe comment Tannane se comportait au Vitesse, club classé 4° à 3 pts du leader Ajax. Il a joué 9 matches sur 9 comme titulaire, au milieu de terrain droit , il amarqué 1 but, et n'a pas assassiné son entraîneur ni étripé ses coéquipiers. Pas encore. Saint Etienne va le laisser filer gratis een juin. Le Vitesse lui a déjà offert une prolongation.J'essaie d'être raisonnable et mesuré. Je prends donc le contre-pied des jugements partisans et excessifs pour tenter d'équilibrer les débats et les jugements.

 Je n'attache qu'une importance relative aux statistiques. Robert béric bénéficie de circonstances de jeu souvent privilégiées . Sur ce coup les lyonnais épuisés par le travail d'usure menés par les Diony, Abi, Bouanga, Trauco et réduits à dix l'ont laissé seul. Ce fut une phase de jeu que l'on pourrait voir à l'entraînement.

Je vois des comparaisons avec Gerd Muller, Hervé Revelli, Trézéguet . .. !!!!!Attention l'idolâtrie est un hallucinogène à effets notoires ...

Vous rêvez ?! Trois classes au dessous...

Hervé Revelli a marqué une belle collection de buts de haute volée. Béric est loin d'avoir son talent ( tirs dans la foulée, reprises de volée, têtes plongeantes et j'en passe )

Bayal restera une figure inoubliable du Panthéon vert . J'ai toujours regretté son départ. Ses duels avec Ibrahimovic resteront dans les annales.

Travailler pour un club n'est en effet pas rentrer en religion. On demande aux joueurs et entraîneurs d'honorer avec professionalisme et intégrité leur contrat. Il était clair que gasset n'était là qu'en "entre deux " et que nous étions un pis aller. La nomination de Printant était un simulacre de prolongation de Gasset.Peu me chaut en effet qu'il aille à Lyon, qu'il serre la main à des lyonnais, comme m'indifférait que Piquionne se retrouvât jadis dans un véhicule immatriculé 69.Mais l'intégrisme étend sa charge virale au-delà des religions.

Il est vrai que les émoluments offerts à Puel sont largement supérieurs à ceux octroyés à Gasset. Mais on sent vite chez Puel une volonté de prendre les choses dans leurs fondations et de construire du durable, non pas de faire un coup en dévalisant la cassette à Roro.

La rumeur envoyant Gasset à Lyon ou faisant état de cette arrière pensée montre que ceux qui sanctifient et en font un mythe confondent professionnalisme et dévouement, intérêt et dévotion.Gasset fut un éphémère en voie de mythification injustifiée. Puel, lui, est dans l'engagement et la construction.

L'idée en soi est excitante car ben Arfa est capable de gestes footballistiques de haute volée, et pour qui aime le foot et le spectacle, c'est une perspective alléchante, mais ...On lui fait une réputation d'emmerdeur, mais est-elle justifiée ? en revanche entre les Kahri, Boudebouze, Hamouma faudra lui faire place, à moins qu'on lui confie le 9 ... Je crois plutôt que c'est du buzz des buses de marchands de lignes ...

J'apprécie à sa juste valeur le nombre de forumeurs qui saluent le travail de ceux qui triment là-bas en bas dans la soute à charbon, ... même si cela ne suffit pas à faire du très bon football.

Je partage cette analyse. Mais si pour la paire, on me propose un trés bon avant-centre, je fais le troc car derrière on aura bientôt Abi et peut-être Gueye. 

Je crois que la charge émotionnelle liée au timing, au contexte épique de ce type de match, au vécu dramatique de Béric matraqué par le sinistre Ferri lors d'un derby, l'image très sympathique dégagée par ce joueur, tous ces éléments se mêlent et font que beaucoup font de Robert Béric une icône et le voient plus garnd qu'il n'est.Le but est marqué d'une tête parfaite, incontestablement, ... mais comme à l'entraînement. Il est seul sans opposition parce que les défenseurs lyonnais ont été épuisés par le travail de sape des Diony, Abi, Bouanga, et Trauco et que les lyonnais jouent à dix.Rendons donc aussi hommage à ceux qui font le jeu, ...oserai-je dire  "aux esclaves" ... ( je sais que cela va en chatouiller quelques uns ) .

Je ne suis ps sûr que les neuf forumeurs qui acquiescent à cette comparaison se rendent compte de ce que représentait Gerd Muller à son époque. Celui que l'on surnommait le bombardier, rabelé comme un pitt bull était une terreur des surfaces. Il était considéré alors comme un des meilleurs avants centre mondiaux.Votre affection, que je partage, pour Béric ne doit pas vous enlever la lucidité. A la limite Maupay serait plus proche de Gerd Muller.

Je pense en effet qu'il y a beaucoup de çà chez certains adorateurs. Mon Dieu, où va le monde avec tous ces acronymes ?

J'entendais modération dans la victoire et dans sa revanche  après la petite phrase assassine du scorpion Aulas. Mais je vous suis complètement, "R", dans votre discernement de l'esprit critique aigu de Puel et son regard sans concession sur les choses en place, que les protections ont calcifiées. D'ailleurs à Lyon d'entrée de jeu, il s'était mis des gens à dos dont Aulas en pointant des dysfonctionnements et insuffisances.Dans sa voix basse et douce se cache un homme déterminé qui veut construire quleque chose à moyen terme au moins, sentiment que n'ont jamais donné ni Gasset, dans l'expectative d'un appel du Président Blanc, ni Printant tout étonné de se trouver là où on l'avait mis.

L'inculture de nombreux journalistes est étonnante. Elle est d'ailleurs souvent liée d'ailleurs à de la prétention.