Vers la fin des sanctions collectives dans les stades ?

Stade | Publié le par Tibo | 9 commentaires

Le bon sens va t-il enfin primer en France, concernant la gestion des supporters et des sanctions liées à des débordements ou à l'usage d'engins pyrotechniques ?

Depuis plusieurs années, la commission de discipline de la LFP est entrée dans une surenchère permanente avec les supporters, sanctionnant financièrement les clubs de façon totalement aléatoire et prononçant des huis-clos totaux ou partiels selon les clubs mais aussi les relations entretenues par les clubs avec leurs supporters. 


Sans établir de barème, la commission de discipline fait bien souvent naître un sentiment d'injustice via ses décisions et s'entête à user des sanctions collectives pour des incidents impliquant parfois que quelques personnes sur des milliers. 

Jean-Guy Riou, président de l'Union des Supporters Stéphanois (USS) et membre de l'INS (Instance Nationale du supportérisme) s'est confié dans les colonnes du Progrès sur les sanctions collectives qui ne trouvent un écho favorable chez personne : "On considère que l’on ne peut pas punir un stade entier. Il faut une individualisation de la sanction. Pour nous Stéphanois, la dernière saison a été catastrophique. Le nombre de huis clos totaux ou partiels à cause de l’usage exagéré ou pas de fumigènes a été énorme. Le papi qui amène son petit-fils à Geoffroy-Guichard et qui est privé de match, il n’y est pour rien. Cela me met hors de moi. Il y en a pourtant encore qui préconisent des sanctions collectives. Mais cela n’a jamais réglé le problème. Le résultat est plus que moyen, il est mauvais. 


Vendredi, on s’est encore “attrapé” avec Arnaud Rouger, le Directeur général exécutif de la Ligue. J’ai répété que j’étais contre les sanctions collectives. En fait, tout le monde est contre. On a réussi à faire passer le message que ce n’était pas une solution. Mais pour autant, elles sont encore appliquées par la Ligue."


Bien souvent, c'est l'usage "festif" des engins pyrotechniques qui entraîne ces sanctions. Une utilisation qui peut entraîner des peines très lourdes, totalement disproportionnées et c'est sur ce sujet là que l'INS travaille : "On est en train de parler d’une amende forfaitaire plutôt qu’une convocation devant un tribunal. Je suis favorable à une graduation. Un usage festif pour animer le stade ne doit pas être considéré de la même façon qu’un usage contre des stadiers, un arbitre, des joueurs ou des supporters adverses… On ne peut pas mélanger."

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