Vente : SAR Norodom Ravichak s'attaque à Romeyer et Caïazzo !

Club | Publié le par Joris | 46 commentaires

SAR Norodom Ravichak a décidé de sortir de sa réserve et de répondre aux questions de L'Équipe concernant son projet de rachat du club et les accusations d'escroquerie dont il fait l'objet. Il s'attaque notamment à Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. 

Dans un premier temps, le prince du Cambodge revient sur son intérêt et les différentes étapes qu'il y a eu dans ce projet de rachat, ce dernier s'estimait en capacité de racheter l'ASSE : "J'ai adressé deux offres. La première, de 30 M€, en juin. Refusée. Puis, plus rien. La seconde, de 60 M€, plus 40 M€ à injecter tout de suite dans l'actif du club, sous réserve de l'étude de la data room (la chambre renfermant toutes les données comptables du club). Juste après avoir envoyé la garantie bancaire de 100 M€ de la Deutsche Bank (le 13 septembre, pour la seconde)."

Malgré ces offres, dont la seconde a été amenée juste après la garantie bancaire dont l'ASSE a affirmé que le document était un faux, SAR Norodom Ravichak se demande désormais si les deux présidents stéphanois, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, voulaient vraiment vendre : "Ce n'est pas un raté. C'est un gâchis. L'espérance suscitée par ma candidature m'a touché. Je voulais aider à promouvoir la Ligue 1 et faciliter les échanges des entrepreneurs de Rhône-Alpes en Asie. C'est dommage d'en arriver là. À la fin, c'est encore le club et les supporters qui le subissent. Je me suis d'ailleurs posé la question de savoir si les deux présidents veulent vraiment vendre. La chronologie des faits est surprenante. Pourquoi sortir cette histoire de document au moment où ils devaient annoncer le nom du repreneur ? Cela m'a fait penser à ce que m'a dit une personne qui menait le projet de rachat par Peak6, en 2018 : "Prince, si vous aimez le football, prenez un autre projet." Si je suis vendeur et qu'un prince se manifeste, peu importe d'avoir donné mandat à un cabinet d'audit et de conseil. Je prends les rênes de l'opération et je le contacte directement. Je ne les ai jamais rencontrés, ni eu aucun contact avec eux. Seulement trois personnes de KPMG, lors de ma déclaration d'intention officielle et pour présenter ma stratégie. Et encore, ce fut en visioconférence. Si j'étais un prince du Qatar ou d'Arabie saoudite, je suis persuadé qu'ils m'auraient téléphoné. J'étais disposé à me déplacer à Dubaï (où Caïazzo réside désormais)."


Le Prince n'avait d'ailleurs pas l'intention de les garder au club en cas d'achat : "Ça, non. Dès le départ, j'ai bien précisé qu'ils ne seraient pas dans la nouvelle gouvernance. Quand tu achètes une maison, tu ne gardes pas les anciens propriétaires. Eux n'ont d'ailleurs pas gardé la précédente direction."

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