Valette : "Je ne me fais pas de souci pour la fin de saison"

Anciens Verts | Publié le | 4 commentaires

Numéro 3 de l'AS Saint-Etienne entre 2013 et 2015, Baptiste Valette (ASNL), également passé par le Nîmes Olympique (2017-2019), répond à nos questions à quelques heures de la rencontre entre ses deux anciens clubs. 

Comment se passe votre début de saison avec l'AS Nancy Lorraine ?

C'est un peu compliqué. On est assez bas dans le championnat. C'est une saison un peu délicate, mais c'est le lot d'une saison. Malheureusement on n'a pas fait un bon début de saison en championnat. On est cantonnés dans les bas fonds. Mais on a à coeur de bien finir la première partie de saison. Deux matchs contre des concurrents directs nous attendent... On espère repartir de plus belle pour bien se relancer en 2021.


L'objectif, le vôtre et celui de votre club, c'est clairement le maintien ?

Oui, à l'heure actuelle. On veut sortir de cette zone dangereuse. 


Parlons de la rencontre de ce dimanche, ASSE - Nîmes (dimanche, 15h00). Un rendez-vous entre vos deux anciens clubs. Le NO représente quoi dans votre carrière ? 

Ça représente deux belles années, deux années extraordinaires, avec bien sûr une, celle de la montée lorsque je joue, plus belle que l'autre.  Ensuite, la Ligue 1, avec une superbe saison où j'étais cantonné au rang de remplaçant. Ça m'a quand même apporté de superbes émotions aux côtés de mes coéquipiers.


Vous avez un regret par rapport à la Ligue 1 et au fait que vous n'ayez pas pu y goûter ?

Oui, un petit peu. Mais bon, le coach a fait ses choix. Le gardien qui était en place (Paul Bernardoni, ndlr) était plus que compétitif. Il n'y a pas de débat. Donc des regrets... J'aurais aimé y goûter un peu, c'est sûr. Mais ce n'est pas grave, j'espère toujours y goûter un jour dans ma carrière. 


Avant les Crocos, vous avez passé deux saisons dans le Forez. Vous en retenez quoi ?

J'ai beaucoup appris. J'ai été encadré par Fabrice Grange qui est l'un de mes mentors, qui m'a énormément apporté concernant le poste de gardien de but. Pareil, j'ai côtoyé des tops joueurs. Les deux années où j'étais là, il y avait la Coupe d'Europe, c'était une période où Sainté marchait fort. C'était très enrichissant.


Vous évoquez votre ancien coach, Fabrice Grange. Qu'est-ce qu'il vous a apporté ?

Déjà il a beaucoup insisté sur l'aspect mental du poste. Il m'a forgé à toutes éventualités. Le poste de gardien de but est très particulier. Il faut être solide mentalement et Fabrice a développé cet aspect-là chez moi. C'est quelqu'un avec qui j'ai encore des rapports aujourd'hui. Il a connu énormément de choses dans le football, il a une grosse expérience. C'est toujours quelqu'un de bons conseils. Encore aujourd'hui je l'appelle pour avoir des nouvelles mais aussi pour lui demander son avis sur certaines situations. 


Vous suivez toujours le club et ses résultats ?

Oui, parce qu'il y a mon ami Jessy Moulin qui est dans la cage. Je le suis bien comme il faut. Et puis bon, c'est un club... Tout le monde a la même réaction lorsqu'il parle de l'ASSE, ça marque à vie. Même moi, en n'ayant pas eu la chance de jouer un match officiel avec Sainté, le club m'a marqué. Ça me donne toujours envie de les regarder et de les supporter. 


Justement, Jessy Moulin, votre ancien coéquipier et votre ami. Que pensez-vous de son changement de statut ?

C'est amplement mérité. C'est quelqu'un qui n'a pas lâché. Quand je parlais de l'aspect mental, lui on peut dire qu'il a un mental d'acier. C'est quelqu'un qui, déjà lorsque j'étais au club, était monstrueux aux entraînements. Alors bon, il y avait un gardien qui était vraiment au top de sa forme, Stéphane. Mais Jessy récolte les fruits de tout son travail. Il montre que pendant toutes ces années il n'a pas lâché. 


La fin de l'histoire entre l'ASSE et Stéphane Ruffier vous attriste ?

C'est dommage oui. Stéphane s'est battu pour le club. Après il a son caractère, il a sa manière de faire passer ses messages... Ça m'attriste toujours de voir des fins un petit peu malheureuses. Là, c'est d'autant plus ennuyeux. Que ça se termine comme ça, c'est vraiment dommage. Tout le monde est perdant. 


Plus globalement, êtes-vous inquiet de pouvoir potentiellement retrouver les Verts en Ligue 2 dans quelques mois ?

Non non. Je ne me fais pas de souci. Ils ont du talent, énormément de talent avec les jeunes du centre de formation, les joueurs plus expérimentés. Parfois, malheureusement, ces périodes existent. Mais l'AS Saint-Etienne est un grand club et je ne me fais pas de souci pour la fin de saison. Ils se maintiendront. La saison est encore longue, il peut se passer un tas de choses. 


Pour terminer, on veut savoir : votre coeur penchera d'un côté plus que de l'autre dimanche ?

Non, je vais regarder le match comme un passionné de football. J'espère que ce sera un beau match et que mes copains, d'un côté comme de l'autre, feront une bonne prestation. Après, le résultat, je m'en fiche un peu. Un nul, ce sera très bien. J'allais dire 3-3, mais ça me fait chier que Jessy prenne trois buts. Donc un 0-0, tant pis pour le spectacle, ce sera très bien (rires). 

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