Une légende de l'ASSE va porter la flamme Olympique

Une légende de l'AS Saint-Étienne a été choisie pour faire partie de la centaine de porteurs de la flamme Olympique dans la Loire : Jean-Michel Larqué. 

Pour nos confrères de TL7, l'ancien capitaine des Verts est revenu sur le sujet : "Il faut savoir que je suis l'un des rares joueurs de Saint-Étienne à avoir disputé les Jeux Olympiques. Ce n'était pas hier, même pas avant-hier, c'était en 1968. Ça avait d'ailleurs été l'occasion d'un petit bras de fer avec Roger Rocher qui voulait que je reste à Saint-Étienne, parce que bien qu'étant à l'époque élève-professeur d'éducation physique, je jouais avec l'équipe pro et celle-ci était engagée sur plusieurs fronts dont le championnat et la Coupe d'Europe."

L'ancien vert avait vécu quelque chose de fort aux JO de Mexico : "Les JO c'est quelque chose d'exceptionnel. Les athlètes, lorsqu'ils n'avaient pas de matchs, avaient l'occasion d'assister aux rencontres d'autres disciplines. L'apothéose par exemple, puisque j'aime tous les sports, j'ai eu la chance d'assister à la dernière journée de l'athlétisme et le carré réservé aux athlètes était pratiquement sur la ligne d'arrivée. Ça m'en donne des frissons, j'ai pu assister à quatre records du monde des relais 4x100m et 4x400m hommes et femmes. C'était absolument magnifique. Au foot, on avait fait un beau parcours, on avait notamment battu le Mexique devant 90 000 personnes. C'était le début de la préparation en altitude et nous avions un peu avalé la trompette lors du match suivant face au Japon, où tous ensemble nous n'arrivions pas à mettre un pied devant l'autre et nous avions perdu trois à un."

Jean-Michel Larqué confie ensuite qu'il portera cette flamme en l'honneur de tous ses anciens coéquipiers à l'AS Saint-Étienne notamment ceux partis trop tôt comme Gérard Farison ou encore Georges Bereta : "Il paraît que j'ai passé quelques années à Saint-Étienne et que ces années ont fait ce que les Verts sont aujourd'hui, ce que le Chaudron est aujourd'hui. Ça a été une fabuleuse aventure avec mes généreux copains, mes vrais amis. Quand je vais porter la flamme, je penserai à eux et peut-être encore un peu plus à ceux qui ne sont plus là que ce soient Gérard Farison ou Georges Bereta. Cette flamme c'est celle qui nous a entretenue tout au long de notre épopée parce que nous n'étions pas meilleurs mais nous avions certaines qualités notamment de modestie et d'altruisme qui sont peut-être oubliées aujourd'hui, j'ai l'impression, et qui nous permettaient de compenser le manque de talent si tant est qu'on ait vraiment manqué de talent." 

Jean-Michel Larqué ne sait pas exactement quel parcours l'attend mais il compte d'ores et déjà faire réduire quelque peu la distance : "Je ne sais pas si c'est près de Geoffroy-Guichard, je vais demander que la distance soit légèrement raccourcie. Courir je peux, courir longtemps c'est un autre problème (sourire)."

Retrouvez l'intégralité de l'interview de nos confrères de TL7 en cliquant ici.