Un troisième actionnaire avant la fin de la saison ?

Club | Publié le par Tibo | 73 commentaires
L'AS Saint-Etienne n'est plus à vendre, échaudés par l'échec des négociations avec Peak6, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo cherchent désormais une troisième tête pour entrer au capital du club et injecter de l'argent. Un actionnaire qui serait minoritaire. Dans un entretien accordé à l'Equipe, le président du Directoire de l'AS Saint-Etienne revient sur la "non-vente" du club et révèle que le conglomérat américain qui a racheté les Girondins de Bordeaux souhaitait reprendre l'ASSE :

"Avec la banque Lazard, nous avons reçu ses représentants dans un salon privé de l'hôtel NH, à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. C'était juste avant d'accéder à la demande de PEAK6 d'entrer en négociation exclusive avec nous. Je n'ai pas senti pour la pérennité du club une bonne affaire. Qui dit investisseurs ne dit pas mécènes. Ce ne sont pas des passionnés. Comme ils veulent un retour sur investissement, ils privilégient les finances, pas le club. Ça nous a fait peur."

Un constant qui a donc poussé les présidents à ne plus vendre le club : "On a décidé à l'été 2018 de consentir des efforts financiers très importants. On a gardé les cadres arrivés au mercato d'hiver pour accompagner la progression des jeunes. Loïc Perrin  a dit qu'il s'agissait de la plus belle équipe sur le papier depuis qu'il joue en professionnels (en 2003). Pour la conserver, on a contracté un prêt important, de l'ordre de 20 M€, remboursable en 2020, car les nouveaux droits télé le couvrent."

Roland Romeyer brosse le portrait de l'actionnaire minoritaire idéal : "Je voudrais un passionné, un made in France. Mieux : de la région. Je peux toujours rêver. Minoritaire, apportant de l'argent au capital du club, pas aux actionnaires, car ayant vocation à prendre petit à petit le relais." et l'ASSE a des contacts sérieux qui pourrait aboutir avant le terme de la saison : "On travaille. Il y a des contacts. Ce sera peut-être réglé avant la fin de cette saison. Je n'ai pas vérifié s'il avait été naturalisé. (Il rit.) Vous allez trop vite en affaires. Un bon de commande a une valeur quand il est signé. Surtout dans le football, où je ne crois que ce que je vois. Et tant que ce n'est pas signé..."

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