Un premier jugement pour onze supporters de l'ASSE

Stade | Publié le par Joris | 18 commentaires

Comme nous l'avions expliqué mi-septembre, ce mercredi 16 novembre marque le premier jugement après les incidents survenus en marge du barrage retour entre l'AS Saint-Étienne et l'AJ Auxerre le 29 Mai dernier. 

Le 20 septembre 2022, le procureur de la République adjoint, André Merle ainsi que le substitut du procureur Amel Jakupovic et Cédric Esson chef de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) étaient présents au Palais de justice de Saint-Étienne pour une conférence de presse.

Amel Jakupovic avait détaillé les suite juridiques données aux 27 interpellations qui avaient eu lieu le lundi précédent au petit matin : "À l'issue des 27 gardes à vue, des réponses pénales différentes ont été apportées au regard des différents degré d'implication des différents protagonistes et de leurs antécédents judiciaires. Trois personnes ont bénéficié de classement sans suite, leur implication paraissant trop peu démontrée par les seules images de vidéo-surveillance. Trois individus, dont un mineur de 17 ans ont quant à eux bénéficié d'alternatives aux poursuites. Cinq personnes ont été convoquées début janvier 2023 en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), ces personnes avaient toutes sauf une un casier judiciaire vierge. Cinq mis en cause ont quant à eux été convoqués devant le tribunal correctionnel le 18 janvier 2023 (...). Enfin 11 personnes impliquées dans la phase numéro deux (...) ont été déférées au parquet ce matin et seront jugées par le tribunal correctionnel le 16 novembre prochain."


Ce mercredi 16 novembre marque donc le premier jugement après les évènements survenus après la rencontre face à Auxerre en mai dernier. Les 11 personnes présumées impliquées dans la "phase 2", celle s'étant déroulée sur la pelouse du Stade Geoffroy-Guichard, seront donc jugées ce jour. L'audience sera dédiée sur la journée et des passages vidéos seront diffusés par la juridiction. 

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Lors de la conférence de presse s'étant tenue au Palais de justice de Saint-Étienne il y a presque deux mois, Amel Jakupovic, substitut du procureur, avait évoqué ce qu'encouraient les onze personnes jugées aujourd'hui. Plusieurs infractions au droit pénal du sport ont été retenues contre eux comme celles de jet de projectile, celle d'entrer sur une aire de jeu ou encore des faits de violences avec arme : "Ces infractions font encourir jusqu'à trois ans d'emprisonnement à leurs auteurs, outre une interdiction judiciaire de pénétrer dans une enceinte sportive qui peut aller jusqu'à cinq ans".

D'autres infractions au droit pénal commun ont été retenues notamment pour ce qu'il s'est passé après la rencontre lors d'affrontements entre supporters et forces de l'ordre "faisant encourir à leurs auteurs jusqu'à dix années d'emprisonnement" précisait Amel Jakupovic. Pour rappel, la peine "encourue" est la peine maximale qui peut être prononcée. Elle est souvent différente de la peine prononcée et de celle exécutée.

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