Un impact des réseaux sociaux et des médias sur les jeunes joueurs ?

Pros | Publié le par Joris | 3 commentaires

Eliaquim Mangala arrive en fin de carrière et a vécu beaucoup de choses dans le football. Lui qui a connu des grands clubs tels que Manchester City ou Porto mais aussi l'Équipe de France, se retrouve aujourd'hui à Saint-Étienne dans une mission survie et dans un vestiaire plutôt jeune. 

Comme il l'a évoqué dans 20 minutes, il est pleinement impliqué dans cet objectif de maintien : "Je suis aujourd’hui dans un club historique, avec un très beau challenge. Ce serait triste pour le patrimoine français de voir Saint-Étienne redescendre. Quand Loïc (Perrin) m’a appelé pour m’expliquer la mission, ça m’a tout de suite branché. Et dès que je suis arrivé, j’ai senti que j’étais au bon endroit."

Endroit où le vestiaire est plutôt jeune : "Certains ont pu me poser des questions sur mon parcours. Mais aujourd’hui, les jeunes ont parfois la sensation qu’ils sont déjà arrivés, qu’ils ont déjà tout appris, car les médias et les réseaux sociaux les starifient rapidement, en un bon geste ou trois bons matchs. Le métier de footballeur est bien plus difficile que ça. Et lorsqu’ils sont un peu moins bien, on ne les calcule plus et on passe rapidement à un autre joueur, ce qu’ils ne comprennent pas. Ce n’est pas leur faute, la société est ainsi. De même, on est peut-être cinq joueurs de plus de 30 ans dans ce vestiaire aujourd’hui. Quand j’ai commencé le football professionnel, c’était l’inverse, on était peut-être quatre joueurs de moins de 23 ans dans mon équipe (sourire)"


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