Tardieu : "Quand j'ai signé ici, mon grand-père était le plus heureux"
La dernière recrue estivale stéphanoise Florian Tardieu a déjà disputé son troisième match sous le maillot vert ce samedi face à Concarneau. Avant cette rencontre, il s'est confié dans les colonnes de nos confrères du Progrès.
Le nouveau milieu de terrain stéphanois confie notamment sa joie de rejoindre Saint-Étienne, ville dans laquelle est né son grand-père, fidèle supporter des Verts : "Je suis très fier d’avoir rejoint un top club. Les dernières saisons ont été plus compliquées mais j’espère que l’on va réussir à renouer avec le succès. J’avais aussi envie de jouer devant un stade en feu et j’ai déjà pu le vivre contre Valenciennes (0-0). J’ai aussi fait la fierté de mon grand-père qui est né à Saint-Étienne. C’était le plus heureux ! Il était très ému quand j’ai signé ici car il a grandi avec les épopées des Verts."
À 31 ans, Florian Tardieu a désormais du recul sur sa carrière. Ce n'est que du plaisir pour le milieu de terrain d'évoluer sur les pelouses de football, lui qui se souvient d'où il vient : "Si on m’avait dit que je ferai cette carrière-là, j’aurais tout de suite signé. J’ai eu un parcours atypique, avec des moments très compliqués surtout dans ma formation. Je suis fier de ce que je fais aujourd’hui et je ne m’interdis pas de rêver encore plus grand. (...) Je sais d’où je viens. J’ai eu des années galères. Quand j’ai commencé chez les pros, je travaillais sur les chantiers en même temps. J’étais peintre en bâtiment. Je suis le plus heureux du monde de faire ce métier et d’arriver, pas tout le temps malheureusement, à procurer du plaisir aux supporters."
Florian Tardieu compte bien mettre à profit son expérience aux jeunes du groupe de Laurent Batlles : "À Saint-Étienne, je viens d’arriver. J’essaye de prendre la parole sur le terrain mais je suis un peu en retrait. À Troyes, quasiment tout le monde connaissait mon parcours. Je n’ai pas envie que les jeunes soient nonchalants ou gâchent leur talent en faisant des conneries ! Si tu veux en faire ton métier, tu dois tout donner sur le terrain, quitte à mourir dessus. C’est ce que je leur dis pour qu’ils n’aient pas de regrets. Je pense qu’il y a beaucoup de talents gâchés."
