Tabanou n'a jamais douté
Sans but depuis le 28 septembre et le match de Bastia, Franck Tabanou a retrouvé le chemin des filets vendredi dernier contre Lille (2-0). Le joueur de 24 ans est revenu pour Le Progrès sur sa période d'adaptation dans son nouveau club, où il assure n'avoir jamais douté : "Douter, non. Mais il me manquait ce petit truc. Peut-être justement qu’à force de rater des actions, je me prenais trop la tête avec ce but qui ne voulait pas venir. J’ai continué à travailler. Vendredi, j’ai eu la chance que la balle me retombe dans les pieds. À moi de continuer à être opportuniste, de bien sentir les coups dans la surface pour pouvoir être efficace et décisif. Dans le jeu, je dois encore énormément m’améliorer. Contre Lille, en 1re mi-temps, j’ai eu encore pas mal de déchet. Je dois progresser dans la finition, sur la dernière passe, les centres même si à Geoffroy-Guichard, le terrain n’est pas évident. (...) Mon arrivée ? Je savais très bien que je n’allais pas être à 100 % dès le début. C’est une nouvelle vie qui commençait. J’ai pourtant fait un gros départ avec la Coupe d’Europe. Quand tu arrives dans un nouveau club, tu es dans l’euphorie. Mais c’est ensuite, qu’il y a un petit coup de mou. Heureusement, mes coéquipiers, dans le vestiaire, ne m’ont pas lâché. Le coach, lui aussi, a toujours été derrière moi. Pour éviter que je me grille, il a fait les choses intelligemment. Même s’il n’est jamais évident d’être sur le banc quand on affronte Paris, Lyon, l’OM, les faits lui donnent raison aujourd’hui. Quand tu changes de club, il faut apprendre à connaître tes coéquipiers tactiquement. Que ceux-ci connaissent aussi tes points forts. Cela met un peu de temps. Là, je sens que je suis mieux de match en match. C’est parfait" a analysé l'ex-Toulousain avant d'évoquer la course à la 3ème place : " On ne va pas cracher dessus mais il reste encore pas mal de matchs. Les équipes étant à peu près équivalentes au niveau talent, ce sera celle qui sera la plus sérieuse, la plus déterminée qui finira en haut. Le mental va faire la différence."
