SdR 2-2 ASSE : Une fois n'est pas coutume...

Pros | Publié le par Pierre Roure | 25 commentaires

La pâle prestation des Verts face à Nice le weekend dernier n’a évidemment pas convaincu les amoureux de l’ASSE. Le déplacement à Reims pouvait permettre de qualifier cette contre-performance d’accident. Pourtant, on ne peut pas vraiment dire que les joueurs foréziens nous ont rassurés ce dimanche après-midi...

Des Verts trop brouillons


Christophe Galtier avait choisi de laisser sur le banc ses deux milieux créateurs, Benjamin Corgnet et Renaud Cohade. Sur le front de l’attaque, Mevlut Erding était préféré à Brandao tandis que derrière, Jonathan Brison remplaçait Benoit Trémoulinas suspendu. L’entame de match de l’ASSE fut plutôt bonne. Sans être exceptionnels, les Verts ont eu l’emprise du match durant les 20 premières minutes. Ils se créèrent plusieurs situations intéressantes notamment par l’intermédiaire de Bayal Sall (6’) et de Mevlut Erding de la tête (12’). L’attaquant turc fut d’ailleurs contraint de céder sa place quelques minutes plus tard, handicapé par une béquille. Peu à peu, les locaux rentraient dans la partie. Sur la première véritable offensive rémoise, Gaëtan Charbonnier profita d’un bon ballon de Mandi pour pousser le ballon au fond des filets (24’). Cette ouverture du score assomma les stéphanois qui ne parvenaient pas à réagir. Leur jeu était brouillon et bizarrement, les joueurs semblaient déjà émoussés, à court de rythme, comme face à l’OGCN. En somme, cette première mi-temps n’avait rien de rassurant…


Deux minutes de folie et des occasions en pagaille


Le début de seconde période fut bien moins soporifique que les 45 premières minutes ! En effet, alors que les Verts revenaient des vestiaires avec de bonnes intentions, c’est Franck Signorino qui remporta son duel face à Stéphane Ruffier (50’). Le but du KO pouvait-on croire. Pourtant, Brandao fit immédiatement renaître l’espoir en trompant Agassa (51’). Le match était relancé et l’ASSE pouvait y croire à nouveau. Justement, sur un bon centre de François Clerc, Romain Hamouma plaça une tête hors de portée du gardien Rémois. Le ballon heurta la barre et Agassa du bout du pied enleva le but de l’égalisation à Brandao qui suivait bien (64’)… Rageant pour les Verts incontestablement plus inspirés collectivement depuis la rentrée de Benjamin Corgnet après la pause. Dans la foulée, ce même Brandao rata l’immanquable alors qu’il venait de profiter d’un cafouillage dans la surface de réparation (66’). Une spécialité chez le brésilien dont ses coéquipiers se seraient bien passé... On pouvait alors craindre que les Verts avaient laissé filer leur chance. Les minutes s’égrainaient et l’on se dirigeait vers la dixième défaite de l’ASSE cette saison. Mais ce fut sans compter sur une ultime offensive de Loic Perrin qui obligea Agassa à la parade. Opportuniste, François Clerc fut à la retombée et arracha le but de l’égalisation dans les toutes dernières minutes de la rencontre (90+3') ! Tiens, tiens, une habitude depuis le début du championnat. Néanmoins, force est de constater que la troisième place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions s’éloigne inexorablement. 


Une fois n'est pas coutume, l'ASSE a failli relancer une équipe à la dérive. Une fois n'est pas coutume, l'ASSE est revenue en toute fin de match. Une fois n'est pas coutume, l'ASSE a déçu sur le plan du jeu. Après cette 33ème journée, on peut légitimement penser que l'effectif de Galtier ne peut pas prétendre à mieux que cette quatrième place. Il va tout de même falloir marquer des points car derrière Lyon et Marseille n'ont pas dit leur dernier mot...


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