Saint-Etienne toujours dans l'excès concernant le Chaudron
Allons-nous assister un retour sur terre des élus stéphanois ? Ce vendredi 7 avril, un premier rendez-vous est programmé entre l'ASSE, qui sera représentée par Roland Romeyer, François-Xavier Luce (directeur financier de l'ASSE) et Michel Saez (directeur des services) et la ville de Saint-Etienne, Gaël Perdriau en tête.Avant cet entretien, on apprend dans les colonnes du Progrès que l'estimation attendue des Domaines depuis la fin de l'année 2016, ne sera pas donnée. En effet, Roland Goujon vice président de Métropole, chargé des sports et des équipements sportifs indique simplement "finalement, les Domaines ne donneront pas d'estimation".
Sans s'appuyer sur une estimation neutre, ou sans vouloir s'appuyer dessus, cela n'empêche pas Roland Goujon d'insister sur l'impossibilité probable pour le club de s'aligner sur les demandes de la ville et de la Métropole : "Je ne suis pas sûr que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo mettent la somme susceptible de rendre la vente possible."
Cette somme, on s'en souvient, s'élèverait à 150M€ minimum pour le maire de la ville ! Hors, Thierry Braillard, secrétaire d'État chargé des Sports a fourni un rapport qui donne un mode de calcul pour estimer la valeur d'un stade et permettre un rachat par les clubs, ce qui est encourage par l'Etat. Ainsi, il faut inclure un coefficient de vétusté de 5 % par an, en partant du coût de construction de l'équipement et en incluant dans ce calcul, le coût des travaux.
Dès lors, la somme avancée par le club (60M€) est bien plus crédible, réaliste, s'appuyant sur du solide et non sur une valeur affective, sentimentale, qui d'ailleurs n'appartient pas à la ville...
