Sablé : "Saint-Etienne c'est un village"

Club | Publié le par Jules | 41 commentaires

Alors que Saint-Etienne vient d'être sacrée première ville de football en France par France Football, Julien Sablé, entraîneur adjoint de Claude Puel, livre ses anecdotes sur sa ville d'adoption et de formation.

"Ce club a le pouvoir magique de rendre les gens fiers, de représenter des valeurs. Il existe un attachement viscéral à son équipe qui englobe toute la ville. Cette équipe a un pouvoir sur les gens qui dépasse le simple cadre du football. La tristesse d’une défaite ou l’euphorie d’une victoire sont plus fortes, parce qu’il est question de transmettre une identité.


Dès que tu arrives, on t’explique ce qu’est Saint-Étienne. Moi, j’ai très rapidement compris que j’étais dans un endroit très particulier. Trois semaines après mon arrivée, on jouait un derby en U15 et j’ai retrouvé plus de 500 personnes autour de la main courante. Je me suis demandé où j’étais tombé ! Au lycée aussi, je me suis rendu compte en quelques jours de ce que représente un joueur de l’ASSE, même à 15 ans. Tu es identifié, avec l’exemplarité qui doit aller avec.

Il y a une forme de pression quotidienne que j’ai un peu retrouvée à Bastia, pour son côté insulaire et populaire. Saint-Étienne, ce n’est pas une île, mais c’est un village ! Tout le monde est au courant de tout ce qui concerne l’ASSE. On ne peut pas y échapper, mais c’est aussi ce qui fait qu’on a envie de rester. Même si c’est plus compliqué qu’ailleurs quand ça va moins bien. Ça ajoute de l’effervescence, car le foot est le fanion, l’étendard, le moteur, la locomotive de cette ville. Quand ça va moins bien, on ne va pas acheter son pain de la même manière, il faut se faire tout petit. Et quand c’est positif, vous prenez une intensité émotionnelle qui vous marque à vie."

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