Sablé : "j'avais les larmes aux yeux"

Capitaine emblématique de l'ASSE, Julien Sablé reviendra samedi sur ses terres avec le maillot des aiglons. Le joueur a donné une petite interview sur le site officiel du club, vous pourrez la retrouver intégralement samedi dans le magazine l'ASSE&moi, disponible gratuitement au stade ... Capt'ain Sablé est toujours attaché au club : Julien, ce n'est pas ton premier retour à Saint-Étienne, est-ce toujours particulier de revenir jouer à Geoffroy-Guichard ? «La première fois que je suis revenu ici avec Lens, j'appréhendais un peu l'accueil des supporters. Car mon transfert au Racing s'était fait très vite à l'intersaison et je n'avais pas eu le temps de leur dire au revoir. Finalement j'ai très bien été accueilli. Je suis content de voir que j'ai laissé une bonne image. C'est un club magique et passionnant. Avec le recul, je me rends compte de la chance que j'ai eue d'évoluer douze ans en Vert. Ça fait remonter des émotions...» Par exemple? «Je n'oublierais jamais les deux remontées en L1. Le dernier match où l'on termine champions. C'est extraordinaire de partager ça avec les supporters, de vrais passionnés. Rien que d'y penser j'en ai encore des frissons. Je me souviens aussi de mon plus beau but avec "Sainté", c'était contre Bastia en fin de saison à domicile, j’exécute une reprise de volée dans la lucarne de Penneteau... Récemment, un ami m'a montré sur internet un montage vidéo que les supporters m'avaient fait pour me rendre hommage. Je te jure, j'avais les larmes aux yeux...» On sent un profond attachement envers le public stéphanois... «Il faut vraiment avoir porté le maillot vert pour se rendre compte à quel point c'est "puissant" ! A "Sainté", les joueurs et les supporters, c'est une relation fusionnelle, on forme une famille. Et comme dans une famille, parfois on ne comprend pas toujours leur réaction. Tout est dans l'excès. Quand tu gagnes et te défonces, ils te portent. Tu planes, tu es sur un nuage. A l'inverse ils peuvent te siffler et c'est dur. Mais maintenant avec le temps, je comprends leur fonctionnement : ils sont justes. Quand tu te comportes bien, ils te récompensent. Et lorsque tu t'égares un peu, ils te rappellent à l'ordre»