Saadi : "Si Laurent Batlles m'appelle ? J'y vais sans hésiter."
Cet été, Idriss Saadi a fait le choix de revenir dans la région et surtout de redescendre à un niveau semi-professionnel, en s'engageant avec l'Andrézieux-Bouthéon Football Club. À 31 ans, l'attaquant formé à l'ASSE retrouve un temps de jeu conséquent et ne ferme pas la porte à un retour au plus haut niveau.
Invité de Farid Rouas dans son émission sur les réseaux sociaux, l'attaquant qui s'était entraîné quelques semaines avec la réserve du club pour garder la forme n'a pas fermé la porte à un retour à Saint-Étienne même s'il est conscient que l'opportunité ne devrait pas se présenter : "Si Laurent Batlles m'appelle ? J'y vais sans hésiter. C'est très difficile de dire non à l'AS Saint-Étienne. Ce serait insensé de ma part de refuser. Je ne pense pas que l'opportunité va se présenter en étant honnête. Je suis très lucide sur la situation actuelle du club et du football en général.
Ils ont des attaquants de qualité. Lorsqu'on voit ce que propose Ibrahim Sissoko cette année. Ils ont Gaëtan Charbonnier derrière qui a beaucoup d'expérience au niveau professionnel, c'est un joueur fiable, même si il s'est blessé, il faut lui laisser du temps pour revenir ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ibrahima Wadji en fin de saison dernière, c'était intéressant ce qu'il proposait. Je pense que l'AS Saint-Étienne a ce qu'il faut.
J'ai déjà joué avec Laurent Batlles lorsque j'étais jeune. J'ai discuté avec lui en fin de saison dernière parce qu'on s'est retrouvé à un tournoi où nos enfants jouaient. Saint-Étienne a pris une direction différente et je ne pense pas que mon profil les intéresse."
L'international algérien (2 sélections) est un fervent défenseur de Laurent Batlles à qui il souhaite qu'on laisse le temps : "J'espère qu'on va laisser le temps à Laurent Batlles. Je ne pense pas que ce qu'il a fait à Troyes soit tombé du ciel. Il a des qualités, une façon de voir le football. Encore une fois, on arrive dans un football où on est impatient. Même au niveau des coachs, on ne veut pas leur laisser le temps. Tu n'es pas bon en six mois, huit mois, un an, hop dehors. Il faut que le coach amène sa patte, sa façon de voir le football, de voir son équipe évoluer. Lui laisser deux, trois, quatre mercatos pour affiner les réglages de son équipe et là on peut juger un coach. Laurent Batlles a montré qu'il était un super coach, je ne vois pas pourquoi on devrait s'alarmer. Surtout on voit ce qu'il a fait sur la fin de saison dernière et même en ce début de saison. C'est pertinent."