Romeyer se prépare à vendre l'ASSE

Le dirigeant âgé de 72 ans s'est confié dans les colonnes de l'Equipe :
"Je suis heureux et fier que Frédéric Paquet, qui est comme mon fils, se trouve désormais au volant et moi sur la banquette arrière, même pas à côté de lui. Le club était géré en bon père de famille mais c'est dépassé. Depuis 2010, l'ASSE est passée à deux cent cinquante payes par mois, avec le rachat du centre de formation, du bar-hôtel-restaurant Le Chaudron Vert, l'ouverture du musée... Je n'ai pas peur de le dire : je suis le dernier des Mohicans.
Un type t'achète ta voiture et tu lui dis : “Je garde les clés” ? Non. On va la lui démarrer et il va partir avec. C'est dur mais c'est la vie. Un jour, elle s'arrête. J'ai dirigé seize entreprises et je sais qu'une passation de pouvoir ne se fait pas en claquant des doigts. Regardez ce qu'il s'est passé à Grenoble, au Mans... Je suis optimiste quant à une vente le plus rapidement possible."