Romeyer : "Si on a des investisseurs qui nous proposent de prendre des parts"

Club | Publié le par Tibo | 45 commentaires
Roland Romeyer s'est longuement confié dans les colonnes du Progrès. Le Président de l'AS Saint-Etienne a évoqué la possible venue d'un troisième homme fort. Mais pas question d'ouvrir la porte à un rigolo et pour le moment aucune offre sérieuse n'est arrivée. 

"Pour grandir, il faut qu’on aille voir ailleurs. Bernard Caïazzo et moi, nous sommes d’accord pour ouvrir nos bras à des gens qui voudraient faire avancer l’ASSE. Tout simplement parce qu’on aime notre club et qu’on aimerait qu’il soit encore plus compétitif. Nous avons un budget de 68 millions, le 8e de L1. Si on a des investisseurs qui nous proposent de prendre des parts, il n’y a pas de souci. Tout dépend de ce qu’ils sont prêts à mettre, de leur projet. Ce que l’on ne veut pas, ce sont les petits rigolos, les escrocs. Ceux qui viennent nous voir sont la plupart du temps interdits de gérer ou en faillite. On n’a pas encore eu de propositions sérieuses." De ce fait, l'ASSE envisage d'autres solutions. L'entrée en bourse n'en est plus une : "On l’avait envisagée. On a même fait une étude. Mais pensez-­vous que c’est la bonne solution quand vous voyez ce qui se passe chez notre voisin ? Non, comme l’ont confirmé nos réunions avec des fiscalistes." 

L'actionnariat populaire en revanche, en est une. Même si Romeyer n'est pas convaincu : "C’était notre idée avec Bernard Caïazzo. On en parle encore. Je veux bien s’il y en a 3 millions à 10 euros chacun mais s’il n’y en a que 300 000, ce n’est plus 10 euros qu’il faut leur demander mais 50 ou 100 euros. Or, le pouvoir d’achat des Français n’est pas mirobolant. Peut­-être qu’on devrait faire un sondage mais je suis pessimiste. J’ai peur que cela ne suffise pas à nous amener la manne financière pour concurrencer des clubs qui ont trois fois notre budget."



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