Romeyer : "Ghislain, j'ai fait ce que tu m'avais demandé"

Lorsqu'on est chef d'entreprise, il y a des moments difficiles. Parce que je suis quelqu'un qui aime les gens. Je suis malheureux lorsqu'il faut prendre des décisions, des séparations. Je l'ai fait plusieurs fois dans ma vie et c'est toujours un crève-coeur. On a discuté comme il faut avec Ghislain. Je lui ai dis, après le match de Metz qu'on a perdu, je l'ai vu le lendemain. Nous étions tous malheureux. Je suis dans le bureau de Ghislain, on a parlé : "qu'est ce qu'on fait". Il m'a regardé dans les yeux et m'a dit : "il faut que vous preniez quelqu'un". On s'est assis tous les deux dans le canapé, j'ai appelé Bernard Caïazzo, j'ai mis le haut parleur et on a échangé tous les trois. Aujourd'hui, Ghislain, j'ai fait ce que tu m'avais demandé. Tu seras toujours le bienvenue ici. Si il y a un échec, on est responsable avec Bernard Caïazzo de cet échec. Dans ce club, j'ai pris des gifles. Oscar Garcia ce n'est pas moi qui avait choisi. Dans la vie, il y a les numéros 2 et les numéros 1. On l'avait surclassé !"