Romeyer : "Aujourd'hui, le club appartient à deux clowns"

Club | Publié le par Joris | 115 commentaires

Roland Romeyer est sorti de son silence. Alors qu'on ne l'avait entendu que très rarement ces derniers temps, il s'est longuement confié dans les colonnes du Progrès. Le Président du directoire assume ses responsabilités même si elles sont partagées selon lui, et a notamment donné des précisions sur la vente. 

Roland Romeyer explique que pour le moment personne n'a mis les éléments sur la table pour qu'ils soient étudiés par KPMG : "Le problème, ce n’est absolument pas combien on va revendre nos parts. Je n’en fais pas une histoire d’argent. C’est un problème de succession. Ce qui est important c’est de trouver quelqu’un capable de pérenniser le club. Pour le moment, il n’y a personne. Malheureusement personne. J’ai eu des réunions avec des candidats à Saint-Etienne, à Paris, en Suisse… Mais quand c’est le moment de tout mettre sur la table et de fournir les éléments tangibles à KPMG, personne ne l’a fait. Actuellement, personne n’a rempli toutes les cases."

S'il confie que les discussions se poursuivent, le Président du Directoire tient à répondre à certaines critiques dont il fait l'objet avec Bernard Caïazzo : "Ni Bernard ni moi, ne voulons une place dans le futur organigramme. Au contraire, certains m’ont demandé de rester et j’ai refusé mais ils pourront toujours compter sur moi 24h/24 pour un conseil, comme je le fais avec Jean-François Soucasse. Nous ne voulons pas de strapontins. Je veux retrouver du bonheur en voyant le club se sauver puis grandir."


Il finit par revenir non sans cynisme sur la situation du club : "Aujourd’hui, le club appartient à deux clowns (sic) qui n’ont pas les moyens financiers pour se battre avec les plus grosses équipes du championnat : Paris, Monaco, Nice, Rennes… Le club est en bon état de marche. On n’a pas une équipe pour être championne mais pas pour être dernière non plus. Tant que le club ne sera pas vendu, on ne pourra pas aller plus haut que la 10e place."


Retrouvez l'intégralité de l'interview ici.

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