Riolo s'en prend sévèrement aux supporters de l'ASSE

Stade | Publié le par Joris | 80 commentaires

Le match d'hier soir entre Jura Sud Foot et l'AS Saint-Étienne a été interrompu quelques minutes à cause d'une épaisse fumée perturbant la visibilité suite à un show pyrotechnique dans le parcage visiteurs réservé aux supporters stéphanois. 

Dans l'After Foot de RMC, Gilbert Brisbois mais surtout Daniel Riolo s'en sont pris aux supporters stéphanois et aux supporters en général en mélangeant dans le même temps la pyrotechnie et les violences. 


Gilbert Brisbois : "Match interrompu pendant 20 minutes à cause des fumigènes. Timothée Maymon présent sur place nous disait une centaine de fumigènes sur l'ensemble du match. Donc ça n'a pas arrêté pendant tout le match. Vraisemblablement, même si les choses ne sont pas gravées dans le marbre et écrites, s'il y avait eu une deuxième interruption de match, il y avait là une menace d'arrêt du match. Et s'il y avait une menace d'arrêt, jurisprudence désormais Paris FC-Lyon, élimination. Alors là tu te dis les supporters de Saint-Étienne, ton équipe mène, qu'est-ce qu'il te passe par le crâne pour continuer d'allumer des fumigènes qui justement peut provoquer une interruption ?"

Daniel Riolo : "Justement il ne se passe rien dans le crâne parce que sinon ils ne le feraient pas. C'est exactement la même chose que ceux qui ont envahi Charléty la dernière fois ou pour tous ceux qui font ce genre de choses là. Maintenant ça va être de l'analyse au cas par cas, match arrêté : là les supporters qui ont foutu la merde feront perdre leur équipe. Ça aussi il faudra en parler parce que c'est complètement nouveau. On a ouvert une porte qui n'a jamais été ouverte : une équipe et des joueurs peuvent être éliminés à cause de leurs supporters. C'est totalement nouveau dans le foot il faudrait en parler. Est-ce qu'on accepte ça ou est-ce qu'on ne l'accepte pas ? C'est un vrai débat. 


Juste avant les vacances, j'avais dit qu'à partir du moment où tu considères que les supporters font partie de la vie de ton club pour la promotion publicitaire de ton stade, où ils sont consommateurs de tes produits, où ils arrivent parfois à faire virer un entraineur, parce que leur expression répétée, leurs manifestations peuvent amener à des bouleversements dans un club. S'ils font partie de la vie de ton club, c'est ce qu'on a souvent réclamé et qu'eux même ont réclamé, alors il faudra peut-être accepté qu'ils te fassent perdre un match et c'est la porte qui a été ouverte après les incidents de Charléty. Au risque de choquer, et je comprends que cela puisse être choquant. Je comprends que les lyonnais puissent être choqués puisque c'est sur eux que c'est tombé pour la première fois. Mais à l'avenir il va falloir voir aussi dans les autres cas parce que c'est peut-être des choses qu'on va voir de plus en plus souvent. 


Ce (l'individualisation des sanctions) n'est pas quelque chose de nouveau, on est tous d'accord là-dessus. Mais il va falloir voir où nous amène ce chemin, il va falloir analyser au cas par cas parce que les lyonnais disent qu'en Angleterre ils ont jeter là... Maintenant dès qu'il y a un évènement dans les stades, les lyonnais viennent chialer. Il faudra différencier : est-ce que le match est arrêté, interrompu, est-ce que l'arbitre décide que ça reprend, que ça ne reprend pas ? Là il va y avoir plein de nuances."


Pour rappel, lors de Paris FC-Lyon, des affrontements avaient eu lieu entre supporters, au milieu d'une tribune où se trouvait des familles. Hier soir à Louhans, il s'agissait d'engins pyrotechniques utilisés en tribune par les supporters stéphanois.


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