Rachat : À la découverte de Terrapin, possible repreneur

Club | Publié le par Joris | 40 commentaires

Nos confrères de L'Équipe se sont renseignés sur le potentiel repreneur de l'ASSE. C'est Nathan David Leight qui a fondé Terrapin Partners qui a ensuite créé le fonds d'investissement Terrapin Asset Management.

Ce dernier est un fonds d'investissement américain, basé à Miami, en Floride, enregistré auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), l'Autorité des marchés financiers des États-Unis. Le site officiel de Terrapin Partners dresse le portrait d'un acteur plutôt modeste : les documents de la SEC pour l'année 2021 révèlent un actif total sous gestion du fonds à environ 58M€. L'activité la plus évoquée sur le site officiel de Terrapin Partners est celle de lancement de sociétés d'acquisition à usage spécial (SPAC). Celles-ci sont destinées à réaliser des acquisitions deux ans au plus tard après levée de fonds et cotation en Bourse. Cependant, les trois SPAC initiées par Terrapin sont pour le moment éloignées du sport, même si cela pourrait servir à racheter l'ASSE, tout comme l'autre formule d'investissement, le fonds. C'est un expert français du financement du sport qui le précise. 

Pour nous éclairer, un bon connaisseur du marché s'est exprimé sur Terrapin : "Je connais entre 200 et 250 fonds étrangers ayant investi en France, mais je n'ai jamais entendu parler de celui-là, ni dans le sport ni dans d'autres secteurs. À première vue, c'est une petite boutique, avec peu d'associés (huit), plutôt enclins à monter des tours de table qu'à investir par eux-mêmes." Laurent Cotret, associé du cabinet d'avocats August Debouzy et conseil de Gérard Lopez pour le rachat des Girondins de Bordeaux en juin, a justement fait le parallèle entre ce possible repreneur et la situation des Bordelais : "Si on compare avec Bordeaux, ce serait plutôt un King Street (investisseur minoritaire et propriétaire à la reprise du club en 2018) qu'un Fortress (principal bailleur de fonds). Le ou les acheteurs devront avoir les reins solides pour investir les quelques dizaines de millions nécessaires à l'achat et surtout pour remettre au pot année après année, ce qui a fini par coincer à Bordeaux."

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