Quelle stratégie marketing pour l'ASSE et sa billetterie en Ligue 2 ?
L'AS Saint-Étienne a forcément dû revoir ses plans cet été avec la descente du club en Ligue 2, notamment concernant la politique tarifaire appliquée à la billetterie pour conserver un stade garni.
Cette saison, l'AS Saint-Étienne compte 8 240 abonnés grand public, soit une baisse de 2000 par rapport à la saison précédente ou de 20.8%. C'est du côté des VIP que la chute est la plus importante, avec 1400 abonnements "VIP" ou "entreprises" contre 1900 en Ligue 1, soit une baisse de 26.3%. Ainsi, en comprenant l'ensemble des abonnements, l'AS Saint-Étienne totalise 9 640 abonnés, le public n'a donc pas déserté les travées du stade Geoffroy-Guichard malgré la descente en Ligue 2, en témoigne l'affluence pour le retour du public dans l'enceinte des Verts ou encore le week-end dernier pour un 7ème tour de Coupe de France (17 085 spectateurs face à Rodez ce week-end).
Arnaud Jaouen, Directeur général adjoint en charge des revenus et du marketing de l’ASSE, s'est exprimé dans les colonnes de nos confrères du Progrès sur la politique marketing mise en place par le club du Forez cette saison concernant la billetterie. La descente en Ligue 2 a forcément modifié les plans du club stéphanois : "En plus de la descente, on a souffert d’un déficit d’image. Il a fallu rassurer nos partenaires et, ensuite, recréer une nouvelle dynamique et politique tarifaire. Je ne dis pas que le pari est réussi mais, pour le moment, on est sur la bonne voie."
La relégation et l'inflation ont forcé l'ASSE à baisser ses tarifs. Néanmoins, Arnaud Jaouen confie que la politique tarifaire désormais mise en place ne bougera pas selon les résultats du club : "Nous avons pris en compte la relégation ainsi que l’inflation et baissé nos tarifs de 25 %. Pour le reste, on travaille sur d’autres phases avec des packs à la demande ou des offres “48 heures chrono”, par exemple. Tout cela fait qu’on arrive à avoir des affluences intéressantes grâce aussi à un public qui répond présent malgré le contexte sportif. (...) Qu’on gagne ou qu’on perde, la politique tarifaire qu’on a définie restera la même. On décorrèle complément les résultats pour créer ses produits. Sinon, on ne fait rien !"
