"Si vous pouviez éviter de rebondir samedi à Delaune"

Pros  #SDRASSE | PubliĂ© le par Tibo | 4 commentaires

Avant la rencontre de ce samedi 21h00 contre le Stade de Reims, nous avons posé trois questions à Stéven du blog Corner à la Rémoise. L'occasion d'en savoir plus sur l'adversaire, ainsi que sur le regard des Champenois sur la situation de l'ASSE.

Comment est perçu Oscar Garcia par les Rémois ?
Oscar Garcia arrive après la période David Guion, une belle période sportivement, puisque David Guion a fait remonter le club de la L2 à la L1, nous a offert des maintiens aisés ainsi qu'un retour en Europe via les tours préliminaires de Ligue Europa. C'est aussi une époque durant laquelle on s'est un peu emmerdé, surtout à la fin. Guion étant un adepte d'une défense serrée, avec un milieu renforcé. C'était souvent "le bus", pas très flamboyant. 

Oscar Garcia est donc arrivé pour la succession. Il y avait à la fois l'excitation de changer de coach, mais aussi de l'inquiétude. Va t-il avoir les moyens de mettre en place ce qu'il souhaite avec le Stade de Reims ? Garcia dit que sa philosophie de jeu se trouve entre le Barça et Salzbourg. On peut rêver mais nous, on est le Stade de Reims ! Son arrivée est donc toujours regardée entre beaucoup d'espérance et aussi d'inquiétude. On a traversé une passe très compliquée entre octobre et novembre, Garcia commençait à mettre des banderilles sur le départ de Boulaye Dia etc... Au point que je me demandais personnellement s'il ne préparait pas déjà sa sortie. Ça fait deux matchs qu'il y a du mieux dans le jeu, même si on ne comprend pas toujours tout ce qu'il souhaite mettre en place. Cela reste toujours une interrogation. 

Quelles sont les forces et les faiblesses du Stade de Reims ?

La faiblesse de cette formation là, c'est la jeunesse, le manque d'expérience. Le manque de tauliers sur les lignes principales ou à minima au milieu de terrain. On est un des effectifs les plus jeunes de Ligue 1. On a Yunis Abdelhamid en taulier, qui sera d'ailleurs suspendu ce samedi et après on a vraiment un effectif très jeune. Le Stade a voulu se tourner sur une politique de trading sportif. On manque donc d'expérience, parfois de caractère. 

Quelque part, la force elle est aussi dans un groupe qui a l'air de bien vivre. Comment souvent, c'est le contre pied mais la force elle est aussi dans la jeunesse, avec des joueurs plein d'envie, qui veulent progresser. Ils vont peut-être compenser ce manque d'expérience par l'envie, la fraîcheur. Mais encore une fois avec un petit doute si à dix journées de la fin, on est entre la 16e et la 18e place. Est-ce que ce sera un groupe qui aura le métier pour aller chercher un maintien... 

Quel regard portez-vous sur l'ASSE, où voyez-vous les Verts finir cette saison ?
J'ai un regard plein de tendresse pour l'AS Saint-Étienne, parce que c'est un club historique du football français. Lorsqu'on aime Reims, on ne peut qu'aimer l'histoire du football français donc j'ai toujours une grande tendresse pour les Verts. De l'inquiétude bien sûr, parce que la situation au classement est compliquée. Je ne vois pas Saint-Étienne jouer la descente jusqu'au bout. C'est Sainté, à un moment il va y avoir un électrochoc, il a peut-être eu lieu la semaine dernière. Saint-Étienne a sa place en L1 avec un super public, un beau stade. Je suis inquiet mais je me dis que le club va rebondir. Je ne vous souhaite pas de mal, mais si vous pouviez éviter de rebondir samedi à Delaune, ça m'arrangerait. Je ne peux pas croire que Saint-Étienne va rester dans cette zone là.
En coulisses, ça a tout de même l'air d'être un sacré bordel. C'est un élément qui peut être inquiétant. 

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