"Les joueurs avaient-ils été piqués par un moustique ?"
Comme à son habitude, Robert Herbin a suivi le match des verts pour livrer par la suite son analyse dans les colonnes du Progrès. Comme tout le monde, il a noté un manque de rythme, une certaine apathie de l'équipe qui a finalement su s'en sortir difficilement. L'ancien entraîneur des verts tente de trouver des explications et adresse un message aux joueurs.
" Je vous avoue que je me suis posé des questions en suivant ce match. Il n’y avait pas de rythme, de cohésion, c’est curieux. Les joueurs avaient-ils été piqués par un moustique ? En tout cas, il y avait une forme d’apathie que je ne m’explique pas. Est-ce le fait de jouer contre le dernier du classement, déjà relégué. Peut-être les joueurs se sont-ils dit que c’était gagné d’avance. Être appelé à rencontrer le dernier ne suscite pas toujours la motivation nécessaire. On se dit que ça va être simple et on ne met pas les ingrédients nécessaires au niveau de la détermination. En première mi-temps particulièrement, nous jouions toujours au même rythme. Il n’y avait pas d‘inspiration, pas d’envie. Je me suis demandé si nous allions être capables de nous en sortir en faisant un non-match. Je craignais même que nous nous fassions surprendre. Dans ce genre de situation, une tuile peut vous tomber sur le dos. Comme un but en contre, un coup du sort.
Fort heureusement, en seconde période, nous avons réussi à prendre l’avantage. Les remplacements ont été bénéfiques : Eysseric a tiré le corner, Maupay a marqué : les ex-Niçois nous ont donc été d’un précieux secours (rires) ! Je leur attribue la note de 6, même s’ils ont peu joué ! Je me refuse à accabler les joueurs mais j’aimerais leur communiquer quelque chose : c’est une fin de championnat très intéressante et disputée, ne la galvaudez pas ! "
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