"Kolo" a dû s'adapter avec le VAR

Par exemple, notre but contre Amiens, qui a été refusé. Je savais que j'avais fait une petite poussette, et quand l'arbitre a demandé l'assistance vidéo, je me suis dit : "il ne va pas le valider". C'est un outil nécessaire mais pas toujours utilisé à bon escient. Même les arbitres ne savent pas, notamment sur les mains. Ça va à dix mille à l'heure, on défend les mains comme ça (il les écarte), et si une frappe arrive à deux mètres de toi, elle va atterrir sur ta main, tu n'as pas le temps de l'enlever. Quand tu tacles et que le centre vient sur ta main, comment tu fais ? Je ne vais pas défendre les mains dans le dos !
J'essaie de ne pas y penser sinon je ne joue plus naturellement. Je joue comme s'il n'y avait pas le VAR, sauf sur les coups de pied arrêtés : avant, on prenait plus de risques, sur les tirages de maillot.
Aujourd'hui, on fait plus attention, c'est plus compliqué de faire de petites fautes. Mais grâce au VAR, on voit également des petites fautes d'attaquant, des contrôles de la main ou sur les hors-jeu... Et cela simule beaucoup moins aussi."
Aujourd'hui, on fait plus attention, c'est plus compliqué de faire de petites fautes. Mais grâce au VAR, on voit également des petites fautes d'attaquant, des contrôles de la main ou sur les hors-jeu... Et cela simule beaucoup moins aussi."

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