"Je suis un vrai Stéphanois. J'aurais aimé revenir comme joueur"

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 13 commentaires

Formé à l'AS Saint-Étienne, Loris Nery rêvait de boucler la boucle en revenant dans son club terminer sa carrière de footballeur professionnel. Un rêve que le Stéphanois de naissance n'a pu réaliser, ou tout du moins, pas comme il l'entendait.

À 32 ans, celui qui a débuté sa carrière en vert lors de la saison 2010-2011 a mis un terme à celle-ci cet été. En fin de contrat au Grenoble Foot 38, Loris Nery s'est entraîné quelques temps avec Andrézieux-Bouthéon pour garder le rythme, mais n'a pas reçu une offre à même de le faire replonger dans un vestiaire. 


Celui qui a également porté les couleurs de Nancy et Valenciennes a décidé de s'orienter vers l'arbitrage et de suivre une formation accélérée réservée aux anciens pros. Un dispositif accessible jusqu'à l'âge de 33 ans. Sur le site d'Eurosport, celui qui a fait son retour à l'ASSE en tant qu'arbitre se confie sur sa nouvelle vie : "Je suis tombé de haut. Je pensais avoir plus de facilités en ayant joué toute ma vie au football jusqu'en professionnel. Après le premier examen, j'avais hâte de connaître les premières sensations sur le terrain, d'être en situation." 


Il a récemment pu diriger quelques rencontres de district de la Loire et de niveau Ligue : "Les premiers retours des équipes ont été bons et les rapports d'observateurs également. J'étais plus stressé par le protocole d'avant-match qu'au sifflet. Les sensations sont bonnes, le plaisir est là."

Celui qui se définit comme un "vrai Stéphanois" ne cache pas qu'il "aurait aimé revenir comme joueur." C'est finalement dans la peau d'un arbitre qu'il retrouve son club formateur, "la boucle est bouclée" pour lui. 


Le jeune arbitre espère bien entendu retrouver le niveau professionnel dans ce nouveau rôle et sait déjà quel type d'arbitre il souhaite être : "Je sais aussi maintenant quel arbitre j'espère devenir, quelqu'un proche des joueurs dont je connais les sentiments de frustration, de tension. Un mot, une tape sur l'épaule peuvent apaiser une situation tendue. Je ne veux pas être un gendarme mais plutôt accompagner le jeu".

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