Pour Gomis, la meilleure ambiance n'est pas à Saint-Étienne !

Anciens Verts | Publié le par Emilien Decelle | 12 commentaires

Aujourd'hui à Galatasaray, Bafétimbi Gomis s'est livré sur son retour en Turquie, et sur la ferveur de ses stades, lui qui a notamment connu Le Chaudron et le Vélodrome. Pour Dessous de Verts, l'attaquant de 36 ans donne ses impressions.

Bafétimbi Gomis a évolué une saison à Galatasaray, c'était lors de l'épisode 2017-2018, inscrivant 32 buts. Après un long passage de trois ans et demi en Arabie Saoudite, le voilà de retour dans le club turc. L'ancien Vert revient sur sa décision de faire son retour. "Je n’ai pas grand-chose à perdre. Je suis arrivé à un âge où ma carrière est derrière moi. La notion de plaisir est très importante. Ne serait-ce que d’aller à l’entrainement chaque matin avec la banane représente beaucoup. Surtout en ces temps de pandémie et de guerre", a déclaré l'attaquant français. "Le joueur de foot doit avoir l’intelligence de se dire qu’il est un privilégié. Peu importe la couleur du maillot, on doit être content de vivre de sa passion."

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Puis la question des tribunes est arrivée. Réputées très chaudes en Turquie, Gomis a été subjugué par les ambiances de Süper Lig, le championnat turc. "Les vrais derby ce sont avec Fenerbahçe et Besiktas. Mais quand il y a de bons résultats, chaque semaine est un spectacle. Il y a une ambiance qu’on ne peut voir nulle part ailleurs qu’en Turquie. Que ce soit Galatasaray, Fenerbahce ou Besiktas, ces trois clubs d’Istanbul ont les ambiances les plus fortes d’Europe. C’est tout un stade, 52 000 personnes qui font un véritable chaudron. Ça fait vraiment beaucoup de bruit." Conquis par cette ferveur, le joueur passé par l'ASSE et l'OL dresse un comparatif avec les ambiances françaises. "En France, j’ai été gâté avec Geoffroy-Guichard, où il y a une ambiance qui n’a plus rien à prouver, et le Vélodrome. En France, on a les deux kops et après les VIP. Alors qu’en Turquie, tout le stade va chanter. C’est ça qui fait la différence. Il y a très peu de personnes en costume. Quand on se promène dans la ville, on s’aperçoit vite de la passion. Le foot a ici une place plus importante qu’on ne peut le voir ailleurs en Europe."


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