Pour avoir la pêche, Perrin Ballon d’eau fraîche!

Pros | Publié le par Tibo | 0 commentaire
Nous l'évoquions il y a quelques jours sur le site, Loïc Perrin fait parti des 10 nominés pour l'élection du Ballon d'Eau Fraîche des Cahiers du Football. Les votes seront ouverts demain et pour l'heure, le site présente les diverses candidats avec aujourd'hui notre capitaine mis à l'honneur. Perrin, un héros très discret

Il est l’enfant du pays, comme ses glorieux aînés Gérard Farison, Georges Bereta, Bibi Boudarène et Jérôme Four. Loïc Perrin naît à Saint-Étienne la même année que la liquidation judiciaire de Manufrance: c’est écrit, il sera le symbole du renouveau stéphanois. Après des débuts bucoliques dans le club de ses cousins à Périgneux, il rejoint le FC Saint Charles Vigilante, un club de quartier stéphanois exclusivement voué à la formation de jeunes qui évolue à l’Étivallière, aux portes du stade Geoffroy-Guichard. L’ASSE met quatre ans pour récupérer le garçon et l’intègre dans son centre de formation en 1997. Il a alors treize ans.


C’est Frédéric Antonetti qui l’appelle chez les pros, un mois après l'obtention de son baccalauréat et son intégration en équipe réserve. Il dispute quelques bouts de matches lors de la saison 2003/2004 qui voit les Verts remonter en Ligue 1 (l’homme du renouveau qu'on vous dit!). Après une année d’apprentissage, il s’installe à partir de la saison 2005/2006 comme un titulaire indiscutable au poste de milieu de terrain. En mars 2006, Loïc Perrin se blesse à Marseille, le début d’une longue histoire avec l’infirmerie stéphanoise. Entre mars 2006 et mars 2012, il accumule treize blessures dont deux ruptures des ligaments croisés du genou. Sa fragilité musculaire fera dire à Galtier qu’il a "le moteur d'une F1 dans une carrosserie de Golf." Malgré le sort qui semble s’acharner et des supporters qui désespèrent de le voir poursuivre une carrière prometteuse, Loïc s’accroche et revient à chaque fois sans se départir de sa sérénité. Finalement, en neuf saisons de Ligue 1, il ne dispute que deux fois plus de trente matches, en 2007/08 et en 2012/13... deux saisons où les Verts se qualifient pour l’Europe. Un hasard?

À l’inverse, les saisons 2008/09 et 2009/10 sont marquées par des blessures et des résultats médiocres (17e place) avec un scénario relativement similaire: Perrin joue, les Verts gagnent, Perrin est blessé, les Verts perdent. À l’été 2010, il éprouve l’envie de changer d’air. Monaco se manifeste mais l’ASSE s’accroche à son capitaine. Le joueur accepte la situation et réalise même un superbe début de saison. Il est le joueur préféré de Robert Herbin qui, dans ses chroniques du Progrès, ne manque jamais de souligner son importance dans le jeu stéphanois: "Il apporte car tout ce qu’il fait est propre, simple et collectif."
Après avoir été trimbalé à tous les coins du terrain (milieu défensif, milieu droit, arrière droit) sans jamais rechigner, c’est Christophe Galtier qui décide de le fixer au poste de défenseur central en août 2012. Cette position lui permet de faire l’étalage de sa science du placement et de la relance.

La suite, à découvrir ici sur le site des cahiers du foot.
Photo de Loïc Perrin
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