Platini évoque l'ASSE et l'évolution du football

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 7 commentaires

Michel Platini profite de sa retraite du côté de Cassis. Le célèbre numéro 10 passé par l'AS Saint-Étienne conserve un œil avisé sur le football et son évolution.

Dans un entretien accordé à Objectifgard, il évoque l'évolution du sport le plus populaire de la planète, désormais régi par l'argent pour expliquer comment des clubs emblématiques comme Saint-Étienne, Nancy et Nîmes se retrouvent désormais en Ligue 2 voire en National 1 pour les Lorrains : "Nous ne sommes plus dans ce football que nous avons connu. Aujourd’hui on est dans le football-business. Tu as de l’argent, tu as les clubs. Avant on formait les joueurs et il y avait très peu de transferts. Désormais on forme pour vendre. Aujourd’hui c’est l’argent qui compte, et j’ai essayé de faire en sorte que le football ne devienne pas un business, mais le système est plus fort que moi. Il y aura toujours des gens qui mettront encore plus d’argent."

Platini revient également sur un moment fort de l'histoire de l'AS Saint-Étienne. Quelques jours avant la finale de 1976, les Verts affrontent le Nîmes Olympique. Rugueux à l'excès, les Nîmois blesseront lors de cette rencontre Farizon et Synaeghel qui manqueront la fameuse finale des poteaux carrés. Beaucoup pensent encore aujourd'hui qu'avec l'ensemble de ses forces, Saint-Étienne aurait remporté cette finale. Si Platini n'en veut pas aux Crocodiles, il note l'aversion de la France du football pour Nîmes suite à cet épisode : "En 1976, vis-à-vis de la France du football, Nîmes ne pouvait pas se rendre sympathique. Je n’étais pas trop content de voir les Stéphanois blessés, et à l’époque, tout le monde aimait Saint-Étienne. Ce n’était pas comme aujourd’hui où certains n’aiment pas Paris ou Marseille. Il ne fallait pas toucher à l’ASSE, mais Nîmes a fait son match."

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