Perrin raconte ses années avec Galtier

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 8 commentaires
Aujourd'hui en poste à Nancy, Alain Perrin regarde avec admiration le parcours de son ancien adjoint : Christophe Galtier. Dans les colonnes de l'Equipe, il revient sur le début de leur collaboration qui durera plusieurs saisons jusqu'à son licenciement de l'AS Saint-Etienne :

"A Marseille, il me louait sa maison pendant qu'il vivait à Bastia. Nos femmes se sont rencontrées, on a sympathisé, j'ai aimé sa personnalité, et quand il s'est retrouvé libre, je lui ai proposé de me suivre aux Emirats, à Al-Aïn (2004). Il avait bourlingué, il avait de l'expérience. Plus jeune que moi, donc proche des joueurs, il avait su créer un lien affectif avec eux, s'appuyait sur des ressorts que je ne pouvais pas utiliser. Il s'occupait des vidéos, prenait en charge une partie des séances, il n'était pas là pour poser des plots. Si, pour diverses raisons, j'avais été malade ou absent, je lui aurais laissé les clés du camion sans problème."

L'expérimenté technicien préparait déjà le terrain depuis Sochaux en 2007, conscient qu'un jour Galtier volerait de ses propres ailes. C'est sur le parking de l'Etrat qu'il invitera son fidèle adjoint à lui succéder sur le banc des Verts, la suite, on la connaît...
"Il a fallu le convaincre. Je savais qu'à mon âge, je n'aurais plus beaucoup l'occasion de coacher, il fallait que lui y pense mais il me disait ne pas se sentir prêt, ni pressé, par rapport à la pression et l'instabilité. Le terrain ne lui faisait pas peur mais la fonction étendue, la gestion des contrats, des agents, oui. Il m'a demandé si cela ne me dérangeait pas. Si j'avais répondu si, que ce serait-il passé ? Tôt ou tard, il serait devenu numéro 1 quand même."
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