Payet accusé de violences physique, morale, psychologique et sexuelle

Ancien joueur de l'AS Saint-Étienne (2007-2011), Dimitri Payet a quitté l'hexagone en 2023 et l'Olympique de Marseille où il évoluait depuis 2017 pour rallier le Brésil et le club de Vasco de Gama.
À 38 ans, le footballeur français connaît une expérience au Brésil en demi-teinte sur le plan sportif. Sur le plan extra-sportif, il se retrouve visé par une plainte d'une avocate de profession âgée de 28 ans, qui dit avoir entretenu une relation amoureuse avec lui. Elle l'accuse de "violences physique, morale, psychologique et sexuelle" dans une plainte déposée le 29 mars rapporte l'AFP.
La police civile de Rio précise que : "La plainte a été enregistrée dans un commissariat spécialisé dans l’assistance aux femmes. L’enquête est en cours, sous le sceau de la confidentialité."
Dans la plainte déposée, la jeune femme affirme notamment avoir "été agressée par Dimitri Payet, ce qui a laissé des marques sur son corps." La plaignante développe : "En décembre, nous avons eu notre première dispute et il a commencé à me dire qu’il allait m’infliger des punitions. Il me demandait des preuves d’amour qui consistaient en des humiliations. J’ai enregistré des vidéos dans lesquelles je buvais mon urine, je buvais l’eau de la cuvette des toilettes, je léchais le sol."
La jeune femme fait également état de "violences physiques" et a demandé "des mesures de protection" face au "comportement agressif" du footballeur, dénonçant des "menaces voilées".
La plaignante indique souffrir du trouble de la personnalité limite, qui se caractérise par une hypersensibilité et une instabilité émotionnelle dans les relations interpersonnelles. Pour l'AFP, cette dernière a déclarée : "Je veux que justice soit rendue, car il a abusé de ma vulnérabilité psychologique pour obtenir des avantages sexuels. Je suis avocate, je n’aurais jamais fait de dénonciations aussi graves à la légère." L'affaire est désormais entre les mains de la justice. Dimitri Payet et le club de Vasco de Gama n'ont pas répondu aux sollicitations de l'AFP.