Patrick Guillou revient sur ses anecdotes en vert

Anciens Verts | Publié le par Grégory | 2 commentaires

Pour beIN SPORTS ce mardi, l’ancien arrière gauche des Verts Patrick Guillou dévoile des anecdotes de son passage au club. On y découvre alors son goût particulier pour la réalisation de vidéos parodiques ainsi que les coulisses de l’équipe stéphanoise de 1998-1999.

Désormais consultant sportif pour beIn SPORTS, l’ancien défenseur des Verts Patrick Guillou a dévoilé des anecdotes liées à sa carrière, et notamment de son passage dans le Forez. Passionné par le ballon rond, ce fan invétéré de l’ASSE apparaît également comme un comédien hors pair, que ce soit devant ou derrière la caméra.


"A Saint-Etienne en 1998-99, j’ai fait deux films parodiques toute la saison sur des cassettes VHS, avec des caméras portatives (…) avec Julien Sablé et Marc Zanotti à l’ASSE. On parodiait les coéquipiers, le coach, les dirigeants, on essayait de faire ressortir un gros trait ou une histoire du vestiaire, tout au long de l’année c’était notre fil rouge. On a toujours fait ça avec énormément de respect et d’humour, d’autodérision aussi. Le coach Robert Nouzaret, un personnage fort qu’on appelait notre Lino Ventura, avait ce côté vraiment adjudant-chef qui tape du poing sur la table. Un matin, je suis allé dans son bureau et je lui ai dit qu’on n’allait pas s’entraîner, mais regarder le film. Je lui ai assuré que ça allait nous ressouder dans la cohésion de groupe. Ça a duré deux heures… Tous les potes s’en rappellent, ça fait des souvenirs à jamais. Il faut sentir comment le groupe réagit. A Saint-Etienne, on poussait toujours plus loin la provocation, désormais ce serait impensable avec les réseaux sociaux. (…) On avait parodié aussi le président délégué Gérard Soler, en mode 'La vérité si je mens', et le président Alain Bompard n’avait pas compris pourquoi on le dépeignait comme ça. Il ne l’imaginait pas ainsi ! C’est juste que Gérard Soler défendait toujours les intérêts du club."



Une passion extra-sportive qui permettait selon lui de forger la cohésion entre les joueurs. Une équipe soudée dont le principal objectif était de rejoindre les rangs de l’élite, suite à leur descente en division 2 à la fin de la saison 1995-1996.


"On était plusieurs petits groupes mais le samedi soir, on était tous ensemble, pour le match et pour faire la fête après. On avait un pacte invisible très fort. Il nous arrivait de perdre un match à Saint-Etienne et de prendre un train à 18h pour tous monter à Paris, d’abord pour manger dans un restaurant branché, puis pour finir en boîte de nuit jusqu’à six heures du matin et rentrer avec le premier train. On demandait au coach de décaler l’entraînement, on arrivait le mardi et ça se savait. (…) Notre but commun, c’était la montée. Personne n’était susceptible, c’était pour le bien de l’équipe."

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