Pascal Feindouno : "Pendant un an je n'allais pas voir les supporters"

Anciens Verts | Publié le par Evect | 3 commentaires

Dernier chapitre de cet échange en compagnie du milieu guinéen. Le temps de parler bistrot, rhum et voyages.

Cela n'a pas toujours été simple avec le public stéphanois, comment avez-vous reçu la banderole concernant votre fréquentation des bars ?
"Mal, forcément. Quand on voit que c'est écrit en gros dès la sortie des vestiaires. Si je ne suis pas costaud, je fais demi-tour. Au fil du temps, les banderoles se sont arrêtées. C'est passé, mais pendant un an je n'allais pas voir les supporters, et ne donnaient pas d'interviews. Ils sont venus voir le président pour me parler, et j'ai refusé."

Hérita Ilunga a évoqué une potion magique matinale à base de rhum, avait-il la bonne information ?
"Je peux dire que oui, mais cela ne se dit pas à la télé. Il a été joueur, et cela fait partie du secret d'un vestiaire. Je l'ai croisé ensuite, et je lui ai dit : "comment tu peux dire ça ? Tu n'es pas dans ton salon"."


Cela peut-il créer des tensions dans une équipe ?
"Oui, mais à partir du moment où le joueur qui sort le soir, est bon ensuite sur le terrain, et fait gagner l'équipe, il n'y aura pas de problème. Chacun a son petit truc."


"Ruffier était vraiment fort"


Indépendamment du football, avez-vous ressorti quelque chose de vos passages dans le Golfe, en Turquie, Suisse ou encore Monaco ?
"J'aime bien voyager donc nécessairement, j'ai apprécié tout cela. Le métier fait que l'on bouge. Il y a eu un moment particulier à Sion sportivement. Nous étions bien partis en Coupe d'Europe et championnat, puis il y a eu cette pénalité importante qui a dégoûté tout le monde, à cause du passeport de notre gardien."

Lors de votre passage à Monaco, vous avez côtoyé Stéphane Ruffier. Quelle impression dégageait-il ?
"Déjà là-bas, c'était un mec réservé, mais sur le terrain, il était vraiment fort. Très fort sur sa ligne, mais je pense qu'il doit encore améliorer son jeu au pied."


"Je ne sais pas si le métier d'entraîneur me plaira"


Comment avez-vous géré votre fin de carrière ? Envisagez-vous un retour dans le foot ?
"J'y pense toujours, mais pour le moment je me repose. Je sais que je vais y retourner, soit en passant mes diplômes d'entraîneur, soit en travaillant avec la Guinée. En ce moment, il y a déjà des amis qui bossent avec la sélection et on discute. On verra ce qu'il se passe avec la fédération. La dernière fois, j'ai croisé le président mais ce n'est pas allé plus loin. Je ne sais pas si le métier d'entraîneur me plaira, mais je vais essayer."


Loïc Perrin parlait de vous comme le meilleur joueur avec lequel il ait joué, et Patrick Guillou vous décrit comme un homme qui l'a fait grandir. Quelles sont vos relations avec ces deux joueurs marquant de l'ASSE ?
"Déjà c'est très gentil de leur part. Loïc a grandi avec nous pour s'imposer petit à petit. C'est un vrai bon joueur, qui respecte tout le monde. On se croise encore à quelques occasions quand on joue au Soccer. Patrick, c'est un gars magnifique. C'est un journaliste alors il aime discuter, et il parle beaucoup. On a des amis en communs en Allemagne, et on échange souvent. On joue aussi ensemble au Soccer, et il a une mentalité de guerrier. Même si c'est entre amis, lui il met le pied."

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