On a retrouvé "Kolo" à Sainté

Pros | Publié le par Tibo | 19 commentaires
En revenant en France et plus précisément à Saint-Etienne, Timothée Kolodziejczak voulait relancer une carrière en nette perte de vitesse depuis son départ de Séville pour rallier le Borussia Mönchengladbach. Dans une interview accordée à France Football, il revient avec beaucoup de sincérité sur son échec en Allemagne :

"J'avais perdu l'envie, par moments. Je l'ai retrouvée. Avec l'envie de gagner, ça se ressent sur le terrain. Je me sens épanoui comme je l'étais avant. Je ne sais pas... Peut-être que j'ai arrêté de me faire mal. Peut-être me suis-je arrêté inconsciemment à une période où j'ai pu me dire que ça allait être facile. J'ai connu des périodes galères. Cette saison, j'ai voulu revenir en France pour me retrouver et voir que j'étais toujours là. Je suis très heureux à Sainté. On a retrouvé le Kolo ! 
Lorsque je suis parti en Allemagne (NDLR : transféré du FC Séville au Borussia Mönchengladbach en janvier 2017. Il n'a disputé que huit minutes de Bundesliga en six mois). Je me suis un peu laissé aller. Je n'ai pas trop joué. Au niveau des joueurs, des installations, du stade, Mönchengladbach est un grand club. Il y avait un bon groupe. C'était un coup que je voulais faire, mais ça n'a pas fonctionné.

Le coach (NDLR : Dieter Hecking) n'avait pas confiance en moi et je ne donnais pas tout, non plus, pour qu'il change d'avis. C'était aussi très, très compliqué au niveau de la langue même si j'essayais de l'apprendre. C'était très dur. Pendant des entraînements, il y avait tellement de consignes que, parfois, j'étais perdu. Ce n'était pas évident. Et quand tu ne joues pas, c'est dur. Une expérience difficile, mais qui m'a apporté et qui m'a montré que je n'ai pas joué parce que je n'ai pas bossé comme il le fallait. C'était aussi délicat au niveau de la température : je suis arrivé en janvier en passant de 20 degrés à Séville à -10 et vingt centimètres de neige. Plein de petites choses comme ça. J'ai souffert un peu mentalement. Si c'était à refaire, je le ferais différemment. Mais c'est aussi peut-être grâce à ça que je me sens bien aujourd'hui et que j'ai retrouvé le goût de l'effort et du travail."
Photo de Timothée Kolodziejczak
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