Obraniak : "Un stade où il y a une ferveur, une passion, une histoire"

Pros | Publié le par Grégory | 9 commentaires

Passé par Metz, Lille, Bordeaux ou encore Auxerre, Ludovic Obraniak n'a jamais porté le maillot vert. Pour EVECT, l'ancien milieu de terrain évoque l'effectif stéphanois, et se confie sur un club qui ne l'a jamais laissé insensible.

Quel est le joueur qui vous impressionne le plus dans l’effectif actuel ?

Saliba est impressionnant. Les deux gamins (Saliba et Fofana, ndlr) sont impressionnants. Je trouve qu’ils ont une maturité et une grande sérénité. On sent qu’on peut compter sur eux malgré leur jeune âge. Ils sont bluffants les deux ! Cette charnière, c’est la révélation.


Vous avez côtoyé Mathieu Debuchy durant plusieurs saisons au LOSC. Son contrat se termine en 2021, pensez-vous que cela signera sa fin de carrière ?

Je ne suis pas certain, dans un club on a toujours besoin d’un gars comme Debuchy. C’est un mec loyal qui ne rechigne pas à faire les efforts et sur qui on peut compter. Je pense que si Saint-Étienne veut avoir quelqu’un dans son vestiaire qui représente les valeurs du club et du football en général, il faut le garder. On manque souvent de trentenaires qui puissent faire le lien entre le staff et les jeunes joueurs. On ne peut peut-être pas attendre de lui ce qu’il faisait il y a quelques années, mais en tout cas avoir quelqu’un avec de telles qualités humaines et footballistiques dans son effectif, c’est toujours bien.

"Au chaudron on était sûr de passer un bon moment dans un stade où il y a une ferveur, une passion, une histoire"


Lorsque vous étiez joueur, comment est-ce que vous viviez les déplacements à Geoffroy-Guichard ?

Toujours avec beaucoup de plaisir parce qu’on aime aller dans les stades où il y a de l’ambiance. Au Chaudron, on était sûr de passer un bon moment dans un stade où il y a une ferveur, une passion, une histoire. Ce stade ne laisse jamais insensible lorsqu’on y joue. Il m’est souvent arrivé de faire des bons résultats là-bas en plus, donc j’en ai des bons souvenirs (rires).


Est-ce que vous auriez aimer un jour, porter le maillot vert ?

Ça avait failli se faire avant que je signe à Bordeaux quand je suis parti de Lille en 2012. Christophe Galtier était intéressé par mon profil, et j’aurais pu choisir Saint-Étienne mais j’ai préféré Bordeaux. Cela rentrait plus dans mon projet par rapport aux joueurs qui composaient l’équipe, aux objectifs et au cadre de vie. Mon agent était là-bas, donc pour l’adaptation c’était plus simple comme ça. Mais après, Saint-Étienne c’est vrai que c’est un club où on a envie de jouer, et je crois que n’importe quel footballeur aurait aimé jouer un jour pour les Verts.

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