Neyou : "Je suis très content pour eux, l'ASSE et les supporters"
Comme nous l'évoquions auparavant, un ancien milieu de terrain de l'AS Saint-Étienne a lui aussi connu une montée cette saison. Il s'agit d'Yvan Neyou qui accède à la Liga espagnole avec Leganés.
Officiellement parti du Forez cet été après avoir été libéré de sa dernière année de contrat par l'ASSE, Yvan Neyou a connu une superbe saison à Leganés. Régulièrement remplaçant durant la première partie de saison passée voire écarté du groupe lors de cette même saison alors qu'il était prêté par l'ASSE, le milieu de terrain a profité d'un changement d'entraîneur pour gagner sa place et signer définitivement dans le club espagnol. Champion de Liga 2 avec le CD Leganés cette saison, Yvan Neyou va évoluer en Liga la saison prochaine. L'un des acteurs de la descente de l'ASSE en Ligue 2 va donc connaître cette fois-ci une montée avec le club espagnol. Le milieu de terrain, artisan de cette folle saison, a disputé 35 matchs avec Leganés dont 30 en tant que titulaire et retrouvera donc l'international français Kylian Mbappé la saison prochaine.
Pour L'Équipe, il évoque son départ du Forez : "L'ASSE avait un projet bien défini et je n'en faisais pas partie. J'avais encore un an de contrat mais nous avons trouvé un arrangement. Ils ont facilité les choses." Yvan Neyou enchaîne en expliquant avoir suivi la saison des Verts et étant très heureux du dénouement : "J'ai eu certains anciens équipiers le soir de la montée. Je suis très content pour eux, le club, les supporters. Ils le méritent. Ils ont vraiment fait du super boulot en deuxième partie de saison."
Yvan Neyou s'est également exprimé sur sa saison exceptionnelle à Leganés : "C'est dingue. Cela fait des jours qu'on n'arrête pas de faire la fête avec les supporters, et entre joueurs. C'est le premier titre que le club remporte (avec la Segunda B en 1993 et la Tercera Division en 1986). Cela fait un petit truc en plus que je peux apporter au Lega, qui m'a tout donné. Ce n'était pas facile, même si nous étions longtemps en tête (sans interruption depuis la 12e journée). À cinq journées de la fin, on s'est dit que c'était possible. Nous avons eu du mal à conclure, mais heureusement, nous avions fait le boulot en amont."
