Mercato : Raveyre revient sur son départ de l'ASSE pour l'AC Milan

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 18 commentaires

Il représentait l'avenir de l'AS Saint-Étienne au poste de gardien de but. Natif du Puy-en-Velay, Noah Raveyre (18 ans) a quitté le Forez prématurément, faute d'un accord sur la prolongation de son contrat. À 17 ans, il a trouvé un accord avec l'AC Milan et a rejoint durant l'été le géant italien.

Pour la première fois depuis son départ de son club formateur, qu'il avait rejoint à 12 ans, Noah Raveyre est revenu sur son départ houleux de Saint-Étienne, puisqu'il avait été écarté durant de nombreux mois suite à la non-prolongation de son contrat : "Cela a été compliqué puisqu’il y a eu une mise au placard la plus radicale possible de la direction, dès que j’ai voulu partir. On te prive de ton bonheur. En traversant ça à 17 ans, ça te fait grandir et comprendre certaines choses. Ça m’a forgé et je me connais mieux mentalement. Je m’en suis servi pour beaucoup travailler et profiter de mes proches, avant de partir en Italie. J’ai aussi pu avancer sur mon permis de conduire et décrocher mon bac avec mention. Finalement, j’ai pu avoir une vie un peu plus normale et fonder des bases solides avec ma famille qui savait qu’on allait moins se voir ensuite. Même de cette période, j’arrive à garder du positif. Comme de mon passage à Saint-Étienne. Je les suis toujours et j’ai gardé de très bons contacts avec des joueurs et entraîneurs."

Raveyre s'est engagé cinq ans avec les Rossoneri. Pour l'heure, c'est avec la Primavera, l'équipe réserve du club qu'il s'entraîne et évolue, bien qu'il ait déjà participé à quelques entraînements avec le groupe professionnel. Il faut dire qu'en Italie, le gardien n'est autre que Mike Maignan, le numéro 1 français à son poste. Pour le natif de Haute-Loire, il s'agit d'un choix réfléchi : "J’avais envie de découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club. Cela fait partie de la richesse d’un sportif de s’ouvrir au monde aussi. On peut être très fort dans sa zone de confort, mais il faut savoir en sortir. C’était déjà particulier de quitter Le Puy pour Saint-Étienne à 12 ans, mais partir à l’étranger, tout seul à 18 ans, c’est quelque chose. J’ai eu des discussions avec ma famille et mes proches. Certaines personnes m’ont également conseillé. C’est le cas de Sidney Govou qui est aussi du Puy, avec qui je m’entends bien. J’ai accompli une part de mon rêve en devenant professionnel dans un des plus grands clubs du monde. Je pense aussi que les chemins les plus compliqués mènent aux plus belles réussites."


À 18 ans, Noah Raveyre sait où il veut aller et comment se donner les moyens d'y parvenir : "Je dois travailler sur tout, même mes points forts, pour devenir le joueur le plus complet possible. Déjà, ici je me sens beaucoup mieux physiquement. Il faut surtout que j'apprenne à prendre les décisions le plus rapidement possible. Cela me permettra d'être le plus pragmatique possible sur ma ligne. C'est l'avantage de l'Italie où tout va plus vite, je peux progresser sur ces aspects. Je veux faire la plus belle et longue carrière possible. Si je suis sorti de ma zone de confort et si j'ai fait tous ces sacrifices, c'est pour pouvoir jouer dans les plus grands clubs du monde. J'ai le rêve de tout footballeur pro : évoluer dans les plus beaux stades et gagner des titres. Mais pour l'instant, je pense plus au chemin à emprunter qu'à mon rêve."


Retrouvez l'interview complète de Noah Raveyre dans l'Éveil de Haute-Loire

keyboard_arrow_down Commentaires (18) keyboard_arrow_down