Mercato : L'ASSE a manqué Gigot

Mercato | Publié le par Tibo | 20 commentaires

Le football est fait d'opportunités parfois manquées. Par le passé, l'AS Saint-Étienne a manqué de discernement en ne conservant pas Javier Pastore qui effectuait un essai au club. La suite de la carrière de l'international argentin laisse forcément un goût amer pour les Verts.

Ce n'est pas le seul échec cuisant en matière de recrutement et de détection qu'a connu le club. C'est d'ailleurs le lot de toutes les formations qui ne peuvent être infaillibles. 


Dans les colonnes de la Provence, Laurent Paganelli révèle qu'il avait proposé à l'AS Saint-Étienne ainsi qu'à l'Olympique de Marseille un jeune "tarzan", Samuel Gigot qui s'exportera finalement à l'étranger pour se révéler au plus haut-niveau avant de rallier la cité phocéenne en 2022 et de devenir un pilier de la défense : "On était voisin à Avignon dans le quartier des Italiens. J'avais eu son frère Tony à la MJC. Samuel n'avait pas l'âge mais je l'ai pris quand même vers 4-5 ans. C'était en 1998, juste après la Coupe du Monde. Il courait de partout, il déglinguait tout le monde. Samu était plus petit que les autres, c'était un stoquefiche ! Je craignais de le mettre contre des minots plus âgés mais il faisait monter au grillage tous les grands dadais.

Je l'ai vu partir à La Gantoise puis au Spartak Moscou. J’avais parlé de lui à Saint-Étienne et à l’OM. Je leur disais que c’était Tarzan. Je croisais son père, on en discutait. J’ai trouvé ça génial quand il a signé à Marseille. C'est une vraie fierté pour lui. Il représente le club, la région. J'aime ce style de joueur, tu peux aller à la guerre avec lui. Il mérite le brassard, je préfère 11 Gigot sur le terrain que des joueurs qui arrivent et repartent au bout d’un an."

Le natif d'Avignon compte pas moins de 30 matchs sur la scène européenne et a connu des expériences concluantes en Belgique ainsi qu'en Russie avant de revenir en France. 

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