MC Pampille : "Le foot fait partie de nos vies"

Club | Publié le par Evect | 23 commentaires

Fervent supporter de l'ASSE, MC Pampille revient avec un nouvel album "Sur le banc de touche", et nous accorde une interview pour parler ballon et supportérisme. Entretien à une touche de balle.

Vous parlez régulièrement de football dans vos albums, mais comment êtes-vous arrivé dedans ?
"Je suis né à la Clinique du Rond-Point à la Métare, et à la maternelle du Parc de l'Europe, les maîtresses nous faisaient écouter la chanson de Monty. Mon père m'ayant amené dès 7 ans au stade, pendant toutes les récréations, on refaisait les matchs de l'ASSE. Je me rappelle du premier match que je suis allé voir, un Sainté-Laval avec Bernard Lama sans gant dans les buts, ça m'avait impressionné. J'ai toujours baigné dans le foot en fait. Si t'es né à Saint-Etienne, tu n'as pas vraiment le choix. J'ai plein de collègues dans la musique qui ne sont pas à fond dans le foot, ils suivent quand même. C'est inhérent à la vie stéphanoise. Le foot fait partie de nos vies qu'on le veuille ou non."


"C'était vraiment folklo"


Vos fréquentations ont influencé cela également ?
"Oui, en fait, dès le collège, lorsqu'on faisait l'UNSS, on avait des tickets gratuits pour aller aux matchs. Les profs de sport filaient des tickets pour tous les matchs, donc sur cette période-là j'ai commencé à aller au stade seuls avec mes potes. Il y en avait quelques-uns qui ont fait partie du tout début des Magics. Je les ai suivis à partir de 1992, je suis resté pendant un an avec eux, mais j'avais envie de faire de la musique, et Ultra c'est un boulot à plein temps. Cela demande un véritable investissement. J'ai fait pas mal de déplacements à l'époque où Magic et Green faisaient partie du même kop. C'était les prémices du mouvement à Sainté."

Quel était votre premier déplacement ?
"C'était à Gerland avec mon père, une victoire avec Joseph-Antoine Bell dans la cage. Et ensuite, l'année d'après, toujours à Gerland, lorsqu'ils font tomber la barrière. C'est l'époque où j'ai vraiment commencé à me déplacer, à Paris, Marseille. C'était folklo (sic)..."


"Mes pieds ne touchaient pas le sol"


Vous avez toujours été sensible au mouvement Ultra ?
"Oui, toujours. Pour autant, je ne m'estime pas Ultra, mais je suis sympathisant. Il y a toujours des boulettes, mais cela est souvent lié au mouvement de groupe. Il y a plein de mecs chez les Magic qui ont une vraie vie à côté, ce sont des potes pour certains, donc cela m'a intéressé."

Quel est ton meilleur souvenir d'un match de l'ASSE ?
"Plus jeune, il y a eu un match contre Marseille où Papin se prend une canette sur la tête en avant-match. Je crois que Thollot marque, et dans le kop, mes pieds ne touchaient pas le sol tellement nous étions serrés. Il y a plusieurs équipes que j'ai aimé, avec Garande et Tibeuf, ensuite la génération de Moravcik. Cela correspond aussi à la période où j'étais le plus investi. Enfin l'époque d'Alex et Aloisio et ce 5-1. Je citerai quand même la victoire 3-0 dans le derby avec des buts de Moravcik, Mendy et Despeyroux, ça arrive tous les 25 ans."

Et quel est le pire ?
"Dernièrement, le 5-0 dans le derby. Sans vouloir insister sur ces matchs, mais c'est le match le plus important."


Sortie le 29 novembre, "Sur le banc de touche" est disponible chez Forum à Saint-Étienne, et dans toutes les bonnes boutiques culturelles.

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