Maurice Vincent reprend Caïazzo à son tour

Club | Publié le par Paul | 36 commentaires

Après la sortie de Gael Perdriau hier, c'est au tour de Maurice Vincent, ancien maire de la ville, de revenir sur les propos de Bernard Caïazzo concernant la vente du club et l'attractivité de Saint-Étienne.

Maurice Vincent : "Interview étonnante, à plus d’un titre, du coprésident de l’ASSE Bernard Caiazzo dans Le Progrès de ce lundi. D’abord parce qu’on ne sait toujours pas vraiment si les deux coprésidents souhaitent réellement céder le club, ni dans quelles conditions. On ne sait même pas non plus s’ils sont d’accord entre eux ou non, sauf sur le fait de ne pas être immortels. Enfin parce que mettre en cause l’attractivité de la ville, qui effectivement n’est pas Nice ou Bordeaux, n’est pas très convaincant à l’heure où Lens remonte en Ligue 1, quelques mois après avoir été racheté par....le fonds Amber Capital.

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Le foot est actuellement malmené par l’absence totale de régulation internationale, et il faut malheureusement « faire avec » tant que ceci ne changera pas. Les clubs sont utilisés à des fins de communication personnelle ou commerciale, de soft power, ou d’espoirs de profits spéculatifs rapides. Dans ce monde sans pitié finalement assez éloigné des valeurs du foot, l’ASSE dispose d’une image liée à son histoire, de conditions d’exploitation du stade favorables, d’une culture de la formation qui retrouve sa visibilité après l’avoir trop longtemps perdue, d’un public en or, etc. De quoi compenser largement le manque d’attrait supposé de la ville, question relativement marginale au regard des objectifs d’investisseurs potentiels. À condition peut être qu’une stratégie claire et suffisamment crédible puisse être présentée à d’éventuels candidats, à un prix acceptable, par une gouvernance enfin plus fluide."

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