Lions : "Quand tu aimes un club, tu le supportes et défends ses valeurs !"

Pros | Publié le par Florian | 23 commentaires
Rédacteur au journal l'Équipe, et spécialite de l'ASSE, Bernard Lions a répondu aux questions du Diable Vert dans une interview grand format. À travers cet entretien il donne son avis sur la situation des supporters de l'ASSE. Pour lui : "Quand tu aimes un club, tu le supportes et défends ses valeurs !" soit l'une des grandes valeurs des supporters stéphanois.
"Il n’y a pas de bons ni de mauvais supporteurs, comme il n’y a pas les gentils fans d’un côté et les méchants Ultras de l’autre. Quand tu aimes un club, tu le supportes et défends ses valeurs. Peu importe le groupe de supporteurs auquel tu appartiens. Tu ne te rends pas au stade pour tout casser, notamment la gueule à l’autre sous prétexte que son écharpe n’est pas de la même couleur que la tienne. Les gens qui prennent le football en otage et pénalisent leur club ne sont pas des supporteurs. Ils n’ont rien à faire dans un stade, ni dans le sport. Qu’ils soient Green Angels, Magic Fans, Membres Associés ou autres, j’ai toujours eu un profond respect pour toutes les composantes de ce que le président Bompard a joliment baptisé “ le peuple vert ”. Ca fait plus de vingt ans que je suis les Verts. Mon expérience m’a montré que c’est grâce à tous ces anonymes qui, de génération en génération, se transmettent la flamme verte, que l’ASSE existe toujours aujourd’hui. Pas grâce aux joueurs, dirigeants et autres politiques. C’est justement la fidélité et l’amour de ses supporteurs qui font des Verts un club vraiment à part. Alors, quand j’en vois certains déraper, ça me fait mal au cœur. Ce n’est pas ça, le peuple vert. C’est faire injure à son invasion pacifiste de Glasgow un jour de mai 76 ou du Stade de France, un soir béni d’avril 2013. Quand certains se comportent comme cela, ils ne le font pas au nom de Saint-Etienne. Ils assassinent l’âme et l’héritage du peuple vert dont ils ne sont que les enfants illégitimes, plus les héritiers. Parce qu’ils font de l’ASSE un club comme les autres. Ils me renvoient l’image d’un passé encore récent où certains dirigeants, joueurs et (ou) politiques étaient là pour se servir, pas pour servir le club. Alors, oui, quand j’ai vu ces scènes de violence, et même si on peut toujours discuter des responsabilités partagées entre Stéphanois et Niçois, je ne me suis pas reconnu dans l’idée que je me fais des Verts et de leurs formidables supporteurs."

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