Les deux idoles de Larqué sont passées par l'ASSE

Anciens Verts | Publié le par Joris | 5 commentaires

L'AS Saint-Étienne a compté dans ses rangs des joueurs de très haut niveau notamment entre les années 50 et 80. Parmi eux, Rachid Mekhloufi et Salif Keita que Jean-Michel Larqué considère comme ses idoles, comme il l'a confié à Eurosport dans le podcast Belle Trace

Jean-Michel Larqué : "Moi j'ai deux idoles. Une que je pouvais imiter une autre que je ne pouvais pas imiter. Quand je suis arrivé à Saint-Étienne, il y avait un franco-algérien qui était devenu algérien après les accords d'Evian qui était Rachid Mekhloufi, qui au moment de cet interview est toujours de ce monde et je l'embrasse très fort. C'était un petit algérien, numéro 10, immense joueur. Je me disais, ce qu'il fait, je vais essayer de le faire, je vais essayer de le copier parce que je me disais qu'est-ce qu'il est bon, qu'est-ce qu'il joue bien. Il jouait au football comme j'aimerais jouer au football. Il était adroit, il était intelligent. Il était techniquement très au dessus de la moyenne. C'était un magnifique joueur. Le peu de temps que j'ai joué avec lui, deux ans, je le badais comme on dit. (...) Quel joueur, c'était un joueur fabuleux, avec une finesse. 


Mon autre idole c'était Salif Keita un Malien. Lui je ne pouvais pas l'imiter parce qu'il était beaucoup plus grand que moi. Il n'avait pas du tout la même morphologie. C'était un joueur exceptionnel qui appréhendait le football sous une forme... c'était marrant parce qu'il y avait en même temps beaucoup d'esprit de compétition mais sans oublier le côté jeu, le côté plaisir. Salif était un immense footballeur. D'ailleurs sur l'écusson de l'AS Saint-Étienne il y a longtemps eu une panthère noire, c'était en souvenir du passage de Salif à Saint-Étienne. 


Voilà des joueurs qui m'ont marqué en tant que joueur. En tant que commentateur, commenter un match de Michel Platini, c'était se dire qu'il faisait des choses que personne n'était capable de faire. Et Zinédine Zidane qui m'a offert un match contre le Brésil en 2006 qui était la perfection. Il n'a pas marqué de but mais dans ce match là, on se dit qu'on vient d'assister à un monument de ce que peut faire un footballeur dans un match de très haut niveau."

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