Les causeries de Dupraz, la descente : Bernardoni se confie sur l'ASSE

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 14 commentaires

Paul Bernardoni a participé à la mission sauvetage de l'ASSE en Ligue 1 qui s'est finalement terminée par un échec, lors des tirs au but du barrage retour face à l'AJ Auxerre. C'est à ce jour la plus grande frustration du gardien âgé de 26 ans qui s'est confié dans "Deux nuits avec". 

"Le pire moment de ma carrière, c'est à Saint-Étienne, le dernier match contre Auxerre que l'on perd aux tirs au but. C'est la plus grande frustration de ma carrière. Ça m'a vraiment fait mal. On a rêvé, on ne va pas se mentir. Lorsque tu as douze points et que tu as dix points de retard sur tout le monde et qu'en quatre, cinq mois, tu arrives à créer l'exploit, tu es barragiste lors du dernier match contre Nantes, un match tellement dur. Tu perds ensuite aux tirs au but, c'est le pire scénario qui existe au monde. Ça m'a énormément affecté. Les trois mois qui ont suivis, j'y pensais tous les jours. À un moment donné, je me suis dis qu'il fallait que je sorte de là parce que ça allait me miner."


Le sympathique gardien se livre tout au long du reportage que vous pouvez retrouver en vidéo ci-dessous. Il évoque notamment Pascal Dupraz qui l'a coaché à Saint-Étienne et sur les fameuses causerie du haut-savoyard : "Je ne pense pas qu'on ait besoin de me motiver avant un match. Je trouvais ses causeries extraordinaires, je trouvais qu'il avait ce don. Il parle super bien, il est motivant. Tu as envie de monter au mur lorsque tu sors du vestiaire. Il y en a une à la mi-temps du match face à Nantes. Il fallait absolument faire match nul, on était mené à la mi-temps. Il a des bagues aux doigts et il tapait sur la table, je ne me souviens plus trop du contenu du discours mais il gueulait. C'est plus ce qu'il nous a fait ressentir "pas ça après tout ce qu'on a fait. On est à deux doigts du truc, on ne peut pas lâcher, pas maintenant". Au moment de partir on a Baptiste (Hamid, ndlr) le préparateur physique qui arrive avec des gants de boxe, il fallait que l'on tape dedans pour aller sur le terrain. Je peux te dire qu'on était pleine carafe. Il transmet une énergie positive. Il m'a marqué. On attendait avec impatience ses causeries."

Des causeries finalement insuffisantes pour permettre aux Verts d'éviter la Ligue 2 BKT, idem pour les Dijonnais récemment qui n'ont pu éviter la relégation en National 1 avec Pascal Dupraz. 

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