Le terrain devra se calquer sur le papier pour l'ASSE !
Devant la presse, Paul Bernardoni a abordé ce barrage qui débute ce jeudi à Auxerre. Pour lui, si l'ASSE est favorite, ce n'est pas ailleurs que sur le papier. Il distingue surtout deux dynamiques bien distinctes.
Rassuré après le nul obtenu à Nantes (1-1) qui envoie les Verts en barrages, Paul Bernardoni est maintenant tourné vers cette double confrontation. Du nouveau pour lui : "Je n’ai jamais joué des matchs de barrages, annonce le portier stéphanois. J’ai un ami qui les a joués avec Troyes, il m’a dit ‘ce sont des matchs particuliers où tu es dans l’euphorie.’ Ça va être des beaux matchs."
De beaux matchs, certes. Mais en plus de l'opposition de style entre Furlan et Dupraz, ces barrages verront s'affronter deux équipes aux dynamiques diamétralement opposées. L'AJA vient de remporter les play-offs aux tirs aux buts face à Sochaux et reste invaincu sur les huit derniers matchs de Ligue 2. D'un autre côté, les Verts n'en ont pas gagné sur les six derniers et n'a récolté que 32 petits points en Ligue 1. Pourtant, l'écurie de L1 part souvent favorite sur cette double confrontation. "Sur le papier peut-être qu’on est favoris. Mais il peut se passer tellement de choses sur le terrain. C’est sur le papier seulement, insiste Bernardoni. Sur le papier, on ne doit aussi pas se retrouver ici, pourtant on y est. Ce sera deux dynamiques différentes. Deux finales. Dans un contexte particulier."
L'objectif est simple : le maintien. Mais Paul Bernardoni voit même un challenge au sein même de cette mission. Prouver qu'il est possible de se sauver avec un aussi mauvais départ. "Il faut être honnête. Tout le monde nous a condamné. C’est la vérité. On me disait ‘qu’est-ce que tu vas faire là-bas ? Ils sont morts.’ Moi j’y croyais. On a deux matchs pour montrer que c’est possible. Qu’avec douze points à la trêve, on peut se maintenir."
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