Le président du Racing Besançon ne décolère pas

Pros  #ASSEESTAC | PubliĂ© le par Paul. R | 21 commentaires

C’est l’histoire d’un rendez-vous manqué où les différents protagonistes commencent déjà à se renvoyer la balle. Un peu moins de 24h après l’annulation de la rencontre amicale en l’ASSE et Troyes, Claude Cuinet le président du Racing Besançon déplore des pertes pour son club et en veut à Troyes. 

C’est un président de football amateur triste et en colère qui s’est présenté face à nous hier après-midi alors que le speaker du stade Léo Lagrange invitait les quelques 200 supporters encore en tribune à quitter l’enceinte sportive. Désireux d’organiser une “belle fête” à Besançon autour de la rencontre amicale entre Troyes et l’ASSE, Claude Cuinet a vite déchanté face au refus initial du staff de l’ESTAC de prendre le moindre risque quant aux conditions autour de la rencontre. Si l’arbitre du match et les Stéphanois semblaient prêts à s’essayer à la pelouse en partie gelée du Racing Besançon, Troyes à 10 jours de la reprise n’a pas souhaité prendre le moindre risque. Décision incomprise par les organisateurs sur place qui dénonçaient le manque de respect du club de L1. Selon les informations de l’Est Républicain, le Racing Besançon déplore une dette d’un peu moins de 10 000 euros quant à l’organisation de cette rencontre, son président Claude Cuinet, lui, ne décolérait pas quand nous l’avons rencontré : "Si je devais résumer en un seul mot la situation ? Irrespect. Irrespect des Troyens, je n’ai jamais vu un tel comportement, ils ont donné une mauvaise image du football professionnel. Laurent Batlles c’est l’opposé, il voulait jouer, Saint-Étienne voulait jouer ! Les deux clubs ne se sont pas du tout comportés de la même façon avec nous, je pensais que ce serait la fête du football, mais là nous avons simplement des dettes et des gens déçus."


Du côté de l’ASSE, Loïc Perrin s’est brièvement exprimé à notre micro sur la situation globale autour du match : "On a appris la non-tenue de cette rencontre en arrivant aux vestiaires. On est arrivé après l'équipe de Troyes qui avait déjà, j'ai l'impression, pris la décision de ne pas jouer. On est allés voir le terrain, il y a une partie qui est effectivement compliquée mais nous étions prêts à jouer, parce que l'on sait que ce sont des conditions que l'on va peut-être rencontrer aussi dans peu de temps, pourquoi pas à Annecy. On a voulu demander aussi l'avis de l'arbitre. L'arbitre nous a dit que si il s'agissait d'un match classique, il aurait fait jouer le match. On s'est aussi plié à la décision de Troyes, on n'allait pas les forcer à jouer. Nous, on était prêt à jouer (...) Le terrain déjà hors gel n'était pas top. Mais encore une fois, ce n'est pas la première fois que l'on joue des terrains comme ça. Forcément, la priorité c'est l'intégrité physique des joueurs, on est bien d'accord. On était prêt à faire ce match amical, il n'y a jamais aucun risque."

Si le tableau dépeint accable globalement les Troyens, il n’est pas contestable qu’un tiers de la pelouse du Stade Léo Lagrange était bien recouverte d’une pellicule de gel. Arrivés sur place à une grosse heure du coup d’envoi nous avons pu le constater par nous-même. Aucun moyen technique n’a d’ailleurs été déployé pour rendre la pelouse praticable aux yeux de l'ESTAC dans ce laps de temps et ce bien avant la réunion qui s’est tenue à 45 minutes du coup d’envoi théorique, pour déterminer si, oui ou non, les joueurs allaient disputer cette rencontre. 

10€ sur ZEbet avec le code EVECT10

10€ offerts, sans sortir la carte bleue sur ZEbet avec le code EVECT10 !

keyboard_arrow_down Commentaires (21) keyboard_arrow_down