Le président de l'USS s'exprime sur les sanctions contre l'ASSE
L'ASSE a été sanctionné de six points de pénalité dont trois avec sursis et de six matchs à huis clos dont deux avec sursis suite aux incidents survenus l'issue du match face à Auxerre. Jean-Guy Riou président de l'Union des supporters stéphanois s'est exprimé à ce sujet chez notre partenaire, France Bleu Saint-Étienne Loire.
Pour le président de l'USS, ce sont des sanctions "très dures" qui ont été infligées à l'ASSE. Selon lui, ces points avec sursis représentent : "une épée de Damoclès. C'est-à-dire que s'il y a un nouveau craquage de fumigènes pendant la saison, ça sera 6 points qui seront retirés à l'AS Saint-Étienne". En l'occurence, non. Puisque selon nos informations, seuls des actes d'une gravité similaire provoquerait la révocation du sursis. Pas celui sur les huis clos, où effectivement, un craquage de fumigènes ferait sauter le sursis sur le stade Geoffroy-Guichard.
Pour certains, ces sanctions ont été une sorte de soulagement pensant que l'ASSE pouvait écopé de plus, mais ce n'est pas le cas de Jean-Guy Riou pour qui au contraire elles "ne sont pas clémentes, elles sont dures". Il explique que les sanctions collectives sont un vrai fléau en France et "ne sont pas justifiées. Pourquoi sanctionner le supporter lambda en tribune ? C'est incompréhensible, les sanctions collectives ne devraient pas exister."
Les Verts vont donc commencer avec un handicap de trois points dès le début de saison avant même d'affronter Dijon le 30 juillet. Mais aussi de tribunes fermées pour les quatre premiers matchs à domicile de la saison.
