Le nouveau coach des Verts vu par ses anciens supporters

Pros | Publié le par Tibo | 7 commentaires

Pascal Dupraz sort de deux expériences radicalement différentes à Toulouse, puis à Caen. Nous avons donc questionné LesViolets pour Toulouse, et We Are Malherbe pour Caen, afin de mieux connaître le profil du nouvel entraîneur de l'AS Saint-Étienne.

L'aventure normande de Pascal Dupraz s'est mal déroulée. Il s'agit probablement de son plus gros échec, lui qui a connu à ETG comme à Toulouse des périodes fastes : "Il a repris notre équipe dans une situation catastrophique et est reparti en laissant le club dans la même situation."

Les suiveurs de Malherbe note tout de même une chose qui semble être la marque de fabrique de Dupraz : "Il y a eu un petit sursaut à son arrivée en stoppant la spirale de défaites, on termine 13ème de cette saison interrompue par le Covid" précise We Are Malherbe.


Du côté de Toulouse, on est forcément plus dithyrambique sur les débuts de P.D, même si comme à Caen, la lune de miel n'a pas durée : "Je retiens qu'il nous a fait rêver pendant quelques temps et que ça s'est mal terminé. En mars 2016, il arrive pour un sprint sur les dix dernières journées. Le TFC est mal en point, il va descendre en Ligue 2. Il arrive en sauveur et nous fait rêver parce que tout de suite, il recommunique avec les supporters, il créé quelque chose et on finit par se maintenir. Ce fut un rêve éveillé, un des meilleurs moments en tant que supporter du TFC. C'était assez magique, ça a continué dans les semaines et mois qui ont suivi et puis ça s'est estompé, puis mal terminé. Il ne s'est pas remis en question, l'égo de M. Pascal Dupraz a fait que ça a pris le pas sur tout et ça a terminé en eau de boudin."

L'étiquette de meneur d'homme lui colle à la peau et Pascal Dupraz aimerait être vu différemment. Il se décrit d'ailleurs comme quelqu'un de "pointu tactiquement". Une qualité pas forcément visible pour les supporters caennais : "Ses promoteurs diront que c’est un meneur d’homme et ses détracteurs diront que c’est juste une grande gueule. Pour sa défense, il est arrivé dans un contexte sportif et extra-sportif très difficile, et nos résultats actuels montrent que même avec un super coach comme Stéphane Moulin, c’est compliqué de relever la tête. Il est plutôt adepte du jeu direct. On n’a rien vu de marquant en termes de tactique… Son schéma tactique préférentiel c’est « on pose les couilles sur le terrain et on montre qu’on en a, on n’est pas des gonzesses hein ! ». Bref c’est surtout axé sur la testostérone plus que sur le jeu." 

Pour Jean-Baptiste James des Violets, l'aspect tactique est également relayé au second plan : "Il va faire la même chose à Saint-Étienne qu'à Toulouse. On sait que les qualités footballistiques, les joueurs, ils les ont. C'est refaire jouer une équipe ensemble, laver les têtes, en vouloir, y croire. Il a su très bien le faire en arrivant à Toulouse. Changer de discours, de management, être un vrai meneur d'hommes. Je ne peux pas dire qu'il n'y avait pas d'idées de jeu. Il a aussi fait venir des joueurs majeurs à Toulouse comme Andy Delort. Une fois le maintien obtenu, il a voulu mettre en place des idées de jeu, ça n'a pas pris. A Saint-Étienne, la mission de Pascal Dupraz ne va pas s'étendre. Elle va durer six mois et après au revoir. En tant que supporter, vous n'allez de toute façon pas réclamer du beau jeu. Vous allez réclamer un maintien coûte que coûte, c'est ce qu'il va faire peu importe la qualité de jeu."


Pascal Dupraz semble posséder le profil idoine pour sortir les Verts de l'ornière à court terme.


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